Un événement qui transcende la simple beauté, une soirée qui célèbre l’identité et la fierté calédonienne.
Le glamour se mêle au patriotisme local ce samedi à Nouméa.
Une soirée de prestige au service des valeurs calédoniennes
Le samedi 6 septembre, de 20h00 à 22h00, la salle Lapérouse du Méridien de Nouméa accueillera l’élection de Miss Nouvelle-Calédonie 2025. Les portes ouvriront dès 18h00 pour une cérémonie placée sous le signe de l’élégance et de l’attachement au territoire. Bien plus qu’un concours de beauté, cette soirée s’annonce comme une véritable célébration de l’identité calédonienne, mêlant tradition, création locale et modernité.
Cette édition est particulièrement attendue après l’interruption forcée de 2024, lorsque le Comité Miss Nouvelle-Calédonie avait dû renoncer à organiser l’élection à la suite de l’insurrection du 13 mai 2024. Pour maintenir la continuité, Emma Grousset, élue en 2023 à la suite d’une erreur d’une huissière et sœur du champion du monde de natation Maxime Grousset, avait conservé la couronne pendant une année supplémentaire.
Des invités et créateurs de renom au rendez-vous
Pour magnifier l’événement, une invitée d’honneur : Indira Ampiot, Miss France 2023, viendra partager son expérience et offrir une séance de dédicace. Sa présence rappelle le lien entre la scène calédonienne et la prestigieuse élection nationale de Miss France. À ce jour, seule une Miss calédonienne a accédé au podium national : Pascale Taurua, élue Miss France en 1977. Une autre candidate, Vahinerii Requillart, a frôlé la couronne en 2007 en devenant 1ère dauphine. Ces réussites, rares mais emblématiques, montrent que la Nouvelle-Calédonie peut briller sur la scène nationale.
Huit créateurs locaux, parmi lesquels Mike Waithiko, Articia, Olivier B ou Margareth Haeweng, ont relevé le défi de sublimer les huit candidates en concevant des tenues inspirées de la thématique « Notre terre aux multiples couleurs ». La terre minière, la terre rouge du Sud ou encore la terre nourricière : autant de symboles d’un pays riche, fort et diversifié. Ces matières premières, reflets de la puissance et de la singularité calédonienne, inspireront les robes de gala.
La personnalisation des maillots de bain par la créatrice Louna Manoa, agrémentée de feuillages et de matériaux naturels, illustre l’innovation locale. Derrière la direction artistique, Carine Richez-Raguin et sa fille Laura Ribeiro insuffleront leur talent chorégraphique, renforçant l’identité visuelle et scénique d’une soirée qui s’annonce spectaculaire.
Huit candidates pour une couronne et une fierté partagée
Elles sont huit jeunes femmes à briguer la couronne : Aurane Bausch (17 ans), Dolorès Tiaou (28 ans), Lila-Grace Prévost (21 ans), Safi-Hélène Kunyu (33 ans), Eugénie Marceau (24 ans), Juliette Collet (22 ans), Fanny Palmieri (18 ans) et Marine Fostur (18 ans). Chacune incarne à sa manière une part de la Nouvelle-Calédonie, entre diversité des origines et ambitions assumées.
Loin des discours qui divisent, ce concours rappelle que la femme calédonienne, par sa grâce et son énergie, est le visage d’un territoire uni et fier. La soirée sera ponctuée de performances artistiques signées par l’école ExtravaganZ’Art, symbole d’un dynamisme culturel qui ne cesse de rayonner bien au-delà du Pacifique.
Côté pratique, les tarifs s’échelonnaient entre 6 000 et 7 500 francs CFP, mais la soirée affiche désormais complet. Qu’à cela ne tienne, la retransmission sur NC1ère permettra à chaque Calédonien de suivre ce grand moment depuis son salon. Un choix judicieux, qui permet de rassembler largement autour de cet événement populaire et fédérateur.
Le compte à rebours est lancé : samedi soir, la Nouvelle-Calédonie s’apprête à couronner bien plus qu’une reine de beauté. Elle consacrera une ambassadrice de son identité, de ses valeurs et de son rayonnement, dans un territoire qui, malgré les crises, continue de montrer son dynamisme et sa fierté culturelle.
Crédit photo : Comité Miss Nouvelle-Calédonie