La CCI-NC choisit de maintenir David Guyenne à sa tête, malgré la crise de gouvernance. Une décision lourde de conséquences.
Un vote qui divise et interroge
Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire, les élus de la CCI-NC ont acté un choix décisif : David Guyenne reste président. Ses soutiens l’ont confirmé dans ses fonctions, malgré les appels à un retrait temporaire. Pour les élus de la liste Alliance pour la Relance, c’est un vote qui pèse lourd sur l’image de l’institution.
Nous respectons ce vote, mais il fragilise encore davantage la crédibilité de la CCI-NC
soulignent-ils, regrettant que l’opinion publique, les ressortissants et les partenaires privés comme publics puissent en douter désormais.
L’éthique contre la présomption d’innocence ?
Depuis plusieurs semaines, les élus dissidents plaidaient pour une mise en retrait « le temps de l’enquête ». Non pas une condamnation anticipée, mais un signal fort pour préserver l’exemplarité.
Une institution publique et ses dirigeants se doivent d’être au-dessus de tout soupçon
rappellent-ils. Le maintien de David Guyenne traduit, selon eux, un choix inverse : celui de préserver une présidence fragilisée au détriment de l’image collective.
Un avenir incertain pour la Chambre
Cette fracture interne ouvre désormais une question plus large : comment exercer un mandat dans ces conditions ? Les élus d’Alliance pour la Relance l’affirment, ils s’interrogent sérieusement sur la suite à donner. Ils annoncent vouloir informer rapidement ressortissants et partenaires de leurs décisions futures.
Une certitude demeure : la crise de gouvernance de la CCI-NC ne fait que commencer, et elle engage non seulement ses élus, mais aussi la confiance des entreprises calédoniennes.