Depuis plusieurs mois, le Mouvement des Océaniens Indépendantistes (MOI) s’agite sur les réseaux sociaux, multipliant les publications enflammées contre l’État, les institutions locales et les accords politiques successifs. Mais derrière cette agitation permanente, une réalité s’impose : le MOI n’est rien d’autre que l’idiot utile du FLNKS.
Un mouvement sans poids réel
Le MOI n’a ni élus, ni représentativité, ni relais institutionnels. Ses seules armes sont les communiqués Facebook, saturés de slogans victimaires et de dénonciations tous azimuts. Exemple : « Les Accords de Matignon et de Nouméa sont des échecs politiques et sociaux. Toujours les mêmes au bord de la route… » (6 septembre). Des formules toutes faites qui ne débouchent sur rien de concret.
Le relais parfait des grandes manœuvres indépendantistes
Le procédé est habile : le MOI lance des accusations spectaculaires
Quinze morts, pas quatorze. Quinze, dont James, battu à mort par les autorités… Voilà la vérité : l’État a dissimulé cette mort.
et le FLNKS se contente ensuite de capitaliser. Cette division du travail permet aux leaders indépendantistes de garder une façade institutionnelle « respectable », tout en laissant leurs affidés diffuser une propagande plus brutale. Bref, le MOI fait le sale boulot : crier, choquer, mobiliser la rue.
L’idiot utile qui renforce le statu quo
En réalité, cette stratégie dessert les indépendantistes eux-mêmes. Car à force de hurler au complot, de nier toute avancée et d’appeler sans cesse à « la lutte », le MOI enferme le débat dans une logique binaire, stérile et radicale. Quand le mouvement proclame par exemple : « Pour nous l’accord de Bougival c’est niet ! » (7 septembre), il ne propose aucune alternative crédible, si ce n’est le rejet systématique.
Résultat : les modérés s’éloignent, la population se lasse, et le camp loyaliste peut aisément démontrer qu’en face, il n’y a pas de projet, seulement des invectives.
Le MOI croit affaiblir la France et les loyalistes. En réalité, il sert le FLNKS comme caisse de résonance, tout en renforçant l’idée que l’indépendantisme est incapable de proposer une alternative sérieuse. D’où ce constat : le MOI est l’idiot utile, non seulement du FLNKS, mais de tous ceux qui n’ont aucun intérêt à voir émerger un véritable projet de société en Nouvelle-Calédonie.