Le secrétaire général du haut-commissariat, Stanislas Alfonsi, a enchaîné les séquences à Lifou et Ouvéa : protocole coutumier, visites d’équipements, échange avec les gendarmes.
Sécurité et développement avancent ensemble
a-t-il insisté, avec des financements FCDEV 2025 et FEI 2025 clairement identifiés.
En Nouvelle-Calédonie, ces sigles correspondent à des dispositifs de financement publics utilisés par l’État et les provinces pour soutenir des projets locaux.
- FCDEV 2025 : c’est le Fonds de concours pour le développement économique et la valorisation. Il sert à financer des projets d’équipement, d’infrastructures ou de développement local. On le retrouve souvent sur des chantiers publics (routes, écoles, casernes de pompiers, équipements collectifs…).
- FEI 2025 : c’est le Fonds d’équipement et d’investissement, géré par l’État pour soutenir les projets portés par les provinces, les communes ou les associations. Il finance par exemple des ateliers de transformation agricole, des équipements sportifs, ou encore des projets liés au développement économique local.
Lifou : sécurité civile, du budget aux moyens
La rénovation du centre d’incendie et de secours est actée au FCDEV 2025.
On parle d’efficacité opérationnelle, pas d’effets d’annonce
Objectif : des délais d’intervention raccourcis, de la prévention renforcée et un service public visible sur le terrain. « La sécurité du quotidien, c’est du concret. »
Ouvéa : presse à huile et infrastructures de proximité
Portée par la province des Îles, la presse à huile est financée à 100 % par le FEI 2025.
Un outil de filière pour créer de la valeur locale
résume l’entourage. À wadrilla, la visite du préau communautaire (financé FCDEV 2025) a confirmé la priorité aux lieux utiles. « Un abri, c’est du lien social, pas seulement du bâti. »
Coutume, mémoire et forces de l’ordre : un même fil
Le geste coutumier a été accompli « avec déférence et respect ». À la stèle des 19, un temps de recueillement a rappelé « le pardon et la réconciliation comme repères ». À Fayaoué, auprès des gendarmes, message clair : « Il n’y a pas d’exercice des libertés sans sécurité. » L’État assume une présence « sobre et ferme » : parler vrai, livrer, évaluer.
Cap posé : projets livrables, mémoire assumée, sécurité visible. « On jugera à l’usage », promet l’entourage de Stanislas Alfonsi. Rendez-vous aux jalons 2025 pour vérifier l’exécution.