À Canala, Nakéty redémarre. Un accord coutumier–NMC, un deuxième bateau qui se prépare, trois minéraliers d’ici fin d’année, 114 licenciements suspendus. Objectif : cash d’abord, travaux environnementaux ensuite. Même la SAS MWACÏRÏ passe en mode tâcheron communautaire. On croise les doigts, on charge.
Pendant ce temps, on reconstruit l’école. Louise-de-Greslan repart pour 170 M (État : 152 M). En province Sud : 8 collèges touchés, ~850 M d’aide, Kaméré : 390 M pour le foyer, le réfectoire, la cuisine. Le lycée Pétro Atiti vise ~1 Md pour renaître plus petit, mieux encadré. Au total : 2,6 Mds F CFP pour 14 établissements. L’État paie, les enfants attendent.
À Paris… pas de gouvernement complet, pas de Conseil des ministres. Le report des provinciales et le texte Bougival restent coincés entre Sénat optimiste et Assemblée fracturée. Le calendrier ? Flou artistique.
Sur place, le Haut-Commissariat coupe l’alcool du 19 au 28 septembre. Pas d’achats, pas de canettes sur la voie publique. Bars et restos : seuls rescapés. Une mesure “préventive” avant le 24 septembre, date sensible.
À Nouville, on pédale toujours dans le vide. 10 ans de promesses, toujours pas de piste cyclable. Ce matin, une cinquantaine de cyclistes ont bloqué la route. Étudiants frôlés par des pickups, association Droit au vélo excédée, collectivités muettes. La sécurité routière reste un mot, pas une action.
Heureusement, ailleurs, ça respire. À Lifou, des gamins de Koné découvrent la danse du bois, le tressage, les contes. Une immersion qui mélange deux cultures et montre qu’on peut encore se transmettre quelque chose de solide.
Sport : tournoi inter-internats à PLG, on mélange les maillots pour le vivre-ensemble. Et nos U20 s’envolent au Mondial au Chili : poule avec USA, Afrique du Sud, France.
La journée, c’était ça : une mine qui repart, des écoles qui renaissent, un calendrier politique qui patine, une ville qui pédale dans le vide, des enfants qui dansent l’avenir. Bref.