Je me suis réveillé, j’ai vu un panache noir au-dessus de Dumbéa.
Incendie autour de Kenu In, Carrefour et Décathlon pris dans la fumée.
Pendant ce temps à Nouméa, l’USTKE bloque le Haussariat.
Solidarité avec la grève nationale contre l’austérité, mais aussi rappel des urgences sociales locales.
Discours musclés, drapeaux rouges, et un message : la crise ne doit pas se payer sur le dos des salariés.
À Païta, le tribunal tranche : 12 ans de réclusion pour un quadragénaire.
Des années de viols sur sa nièce mineure. Verdict lourd, procès à huis clos.
À La Foa, on inaugure la police municipale.
Deux gardes champêtres, financés en partie par la Province Sud, pour gérer dépôts sauvages, chiens errants et sorties d’école.
À Lifou, les produits invendus de la foire des Îles embarquent sur le Betico pour Nouméa.
Et pendant que les légumes voyagent, les éleveurs misent sur l’insémination artificielle pour améliorer leurs troupeaux et éviter la tique du bétail.
À Koumac, le parcours Do Kamo fait transpirer les scolaires.
Tir à la corde, escalade, ateliers nutrition. Rappel officiel : deux Calédoniens sur trois en surpoids.
Et ce soir sur NC1ère : prostitution.
Plus de filles, plus de clients, plus de précarité depuis les émeutes.
Quand la crise détruit les emplois, certains survivent autrement.
Sans oublier : alcool interdit du 19 au 28 septembre.
Juste avant le 24, date sensible.
Histoire de calmer le jeu.
Bref. Incendie, grève, condamnation, sécurité, agriculture, santé, prostitution, interdiction.
La Calédonie continue de brûler, parfois pour de vrai.