Au plus près des troupes, le Haut-Commissaire Jacques Billant multiplie les visites de terrain pour soutenir les policiers et gendarmes avant le 24 septembre.
Une mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre
Près de 2 100 gendarmes et 670 policiers sont aujourd’hui déployés en Nouvelle-Calédonie. À ces effectifs s’ajoutent des renforts venus de Tahiti et de l’Hexagone, sans oublier la police municipale de Nouméa. Jamais le territoire n’avait connu une telle présence sécuritaire, depuis les émeutes du 13 mai 2024.
Ces forces sont positionnées sur les points névralgiques : RP1 au Mont-Dore, grands axes de Nouméa, communes sensibles. Depuis le 18 septembre, des entraves ont bloqué la circulation à Saint-Louis, obligeant à fermer temporairement, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 la route principale reliant le Sud au reste du territoire. Une démonstration de la fragilité de cette zone mais aussi de la capacité de l’État à réagir vite et fermement.
Le constat est clair : la priorité absolue est d’éviter toute escalade et de garantir la liberté de circulation des Calédoniens. Les gendarmes ont assuré la sécurité lors de la levée du deuil à Saint-Louis, une opération tendue mais maîtrisée, preuve de leur maîtrise et de leur efficacité.
Jacques Billant, un haut-commissaire au front
Contrairement à certains responsables politiques qui se contentent de discours, le Haut-Commissaire Jacques Billant a choisi l’action de terrain. Aux côtés des maires du Grand Nouméa, il s’est rendu au contact des forces de l’ordre, multipliant les échanges directs avec gendarmes et policiers.
Le message est clair : l’État est présent, l’État assume ses responsabilités. Depuis le début de l’année, près de 120 agents blessés témoignent du prix payé par ceux qui défendent l’ordre républicain. Face à ces sacrifices, le représentant de l’État tient à montrer son soutien sans ambiguïté.
Le mot d’ordre est simple : « être là où il faut, quand il le faut ». Un principe appliqué avec rigueur : visibilité sur le terrain, mobilité des unités, proximité avec les habitants. La République se fait chair et sang par la présence de ses forces.
Rassurer et protéger les Calédoniens
Au-delà de la démonstration sécuritaire, il s’agit aussi de rassurer la population. Le Haut-Commissaire et le maire du Mont-Dore ont échangé directement avec les habitants, rappelant que la République protège d’abord les citoyens honnêtes, ceux qui veulent vivre en paix.
Le samedi 20 septembre au soir, Jacques Billant, accompagné de la maire de Nouméa, s’est rendu en salle MOSOVO. Là, il a rencontré les policiers mobilisés pour protéger les Nouméens. Une présence forte, symbolique, mais aussi nécessaire : face aux violences et aux entraves, l’État doit se montrer ferme mais juste.
La stratégie repose sur trois piliers :
Visibilité des forces de l’ordre pour dissuader toute tentative de blocage.
Mobilité pour intervenir rapidement sur les points sensibles.
Proximité avec la population pour maintenir le lien de confiance.
Dans un contexte de tensions, le rôle de la République est de tenir bon. Et le message adressé par l’État aux fauteurs de troubles est limpide : la loi française s’applique partout, sans exception.
À l’approche du 24 septembre, date hautement symbolique, la Calédonie se trouve sous protection maximale. La fermeté républicaine n’est pas une option : c’est un devoir.
Crédit photo : Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie