Il aurait pu baisser les bras. À 30 ans, chef d’entreprise dans le BTP, père de deux enfants, Hugo Vilbesset a choisi une autre voie. Alors que la Nouvelle-Calédonie s’enlise dans l’incertitude économique, il s’est tourné vers Bali pour développer de nouveaux projets immobiliers. Non pas pour fuir, mais pour injecter demain en Calédonie les moyens financiers qui manquent aujourd’hui. Portrait d’un entrepreneur qui refuse de subir.
Un choc économique brutal
L’histoire commence le 13 mai. Ce jour-là, les émeutes plongent la Calédonie dans un chaos dont elle peine encore à se relever.
Depuis le 13 mai, très clairement, on essaie de survivre. On croyait à une reprise dans deux mois… puis dans six… et finalement, rien n’avance.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 100 salariés, ses entreprises n’en comptent plus qu’une vingtaine. Les commandes privées ont disparu, les investisseurs se sont retirés. Quant aux marchés publics, ils sont devenus un champ de bataille administratif, saturé d’offres et décourageant par ses contraintes.
“Je crois en l’avenir du territoire”
Pour autant, Hugo n’a jamais cessé de marteler son attachement à la Calédonie.
Oui, je suis calédonien, je crois en l’avenir du territoire. La vraie question, c’est quand ça repart. Et c’est ça qu’on a besoin de savoir.
Un avenir, il en est convaincu, existe pour l’archipel. Mais il faudra du temps. Trop de temps pour une entreprise qui doit payer ses salariés, ses dettes, et continuer d’investir.
Diversifier pour tenir, pas pour fuir
C’est dans ce contexte qu’est née l’idée de diversification.
Le pognon, on va le chercher là où il est. Mais on assume toutes nos merdes en Calédonie, on continue d’assumer.
Contrairement aux caricatures, Hugo ne s’est pas “barré en vacances”.
Les gens pensent qu’on profite. Non, on bosse 7 jours sur 7, entre 10 et 14 heures par jour. On n’est pas en vacances, on bosse. C’est pour survivre.
À Bali, il a recréé une activité similaire à celle qu’il menait ici : promotion, construction et gestion immobilière. Mais avec des règles du jeu différentes.
Bali, la terre des possibles
Pourquoi Bali ? Parce que tout y va plus vite, et coûte moins cher.
À Bali, en une journée, tu montes une boîte. Le lendemain, tu démarres. Ici, en Calédonie, tu mets deux mois.
Surtout, le dynamisme économique est sans commune mesure. Avec une croissance touristique annuelle de 15 à 20 %, l’île vit au rythme des investissements étrangers.
Les Balinais ont compris que c’est l’étranger qui amène le pognon. Donc il faut que ça fonctionne.
Résultat : portes ouvertes, démarches simplifiées, et un écosystème où chaque entrepreneur trouve sa place.
Des projets concrets déjà lancés
Hugo n’en est pas aux intentions : ses projets sont sur les rails.
Un Eco Resort de 5 bungalows, pensé pour surfer sur la vague du tourisme durable.
Un lotissement résidentiel de 6 villas, destiné à une clientèle internationale.
On s’occupe de tout : juridique, création de société, conception architecturale, construction et gestion locative. L’investissement avec nous devient complètement passif. À la fin du mois, on t’envoie un billet, très clairement.
Avec un ticket d’entrée à partir de 200 000 euros (25 MXPF), AEDES propose aux investisseurs calédoniens et français une diversification clé en main, transformée en revenus locatifs grâce à la location courte durée.
“Très clairement, Bali nous a sauvés”
Le discours est clair, sans détour.
Très clairement, Bali nous a sauvés. Ici en Calédonie, c’est en train de sombrer. Heureusement qu’on s’est bougé le cul, qu’on est allé là-bas. Ça va clairement nous permettre de sauver nos entreprises calédoniennes.
Derrière ces mots crus, un projet limpide : générer du cash à Bali pour maintenir en vie les structures locales. Un pari risqué, mais assumé.
Un état d’esprit de bâtisseur
Car au-delà des chiffres, c’est une philosophie de vie.
En tant que chef d’entreprise en ce moment en Calédonie, il faut être courageux pour continuer. Moi, j’ai choisi de diversifier, pas d’abandonner.
Ce courage se traduit par un engagement total : pas de salaire depuis trois mois, des dettes assumées, une volonté de sauver les équipes et un optimisme chevillé au corps.
Investir à Bali, pour mieux revenir
Son message aux investisseurs calédoniens est limpide : diversifier n’est pas trahir.
Investir à Bali, c’est investir aussi dans l’avenir de nos entreprises calédoniennes.
Dans son esprit, l’argent récolté à l’étranger reviendra tôt ou tard irriguer l’économie locale.
Oui, sur le long terme, on sait que ça va repartir et ça va sans doute repartir très fort. Mais en attendant, il faut se donner les moyens d’attendre.
Avec AEDES, Hugo Vilbesset trace donc une voie singulière : s’appuyer sur le dynamisme balinais pour protéger un patrimoine calédonien fragilisé. Une stratégie audacieuse, mais qui illustre une conviction simple : le salut viendra de ceux qui osent bouger, plutôt que d’attendre.
– Site internet Aedes Property –