L’école bilingue Jean-Baptiste Gustin de Païta a reçu une délégation politique de premier plan. Le député des Yvelines Charles Rodwell, accompagné de Sonia Backes et de représentants de la province Sud, est venu constater de près la vitalité et la résilience de cet établissement, pourtant victime d’exactions. Une visite qui a mis en lumière à la fois l’engagement des enseignants et l’importance du bilinguisme dans le parcours éducatif calédonien.
Une école frappée, mais debout
Fondée comme la première école bilingue de la province Sud, Jean-Baptiste Gustin a été durement touchée par les violences récentes. Pourtant, l’établissement continue de se relever, grâce à la mobilisation des enseignants et de sa directrice, Cynthia Newland, qui a souligné combien
le travail accompli est reconnu et valorisé
Pour Charles Rodwell, cette école illustre une vérité simple :
Attaquer une école publique est une ignominie
Le député a tenu à rappeler que, dans un territoire encore marqué par les tensions, l’éducation demeure un pilier de cohésion nationale.
Un modèle d’excellence éducative
Au fil de la visite, l’élu français a salué
une école d’excellence, inspirante pour la Métropole
Les initiatives portées par les maîtresses Marion et Nancy, qui ont présenté leurs projets de mallettes bilingues et d’animations pédagogiques, ont démontré que l’innovation éducative ne se limite pas aux grandes villes.
Le député a insisté :
Ici, des centaines d’enfants voient leur vie transformée grâce au bilinguisme
Une déclaration qui place l’école Gustin comme un modèle de réussite, non seulement pour la Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour l’ensemble du territoire national.
Soutien politique et vision pour l’avenir
La province Sud n’entend pas en rester là. Avec 12 écoles bilingues déjà ouvertes, l’objectif affiché est clair : garantir à chaque enfant un accès à une éducation de qualité, ouverte sur le monde. Pour Sonia Backes, il s’agit d’un « investissement stratégique dans l’avenir des jeunes Calédoniens ».
De son côté, Charles Rodwell a replacé ce combat éducatif dans une dimension plus large :
Les référendums ont confirmé que la Calédonie reste française. Nous devons assurer la sécurité et l’avenir de ses écoles
Une parole forte, qui résonne comme un engagement solennel.
La visite de Charles Rodwell à l’école Jean-Baptiste Gustin a dépassé le simple protocole. Elle a réaffirmé la place centrale de l’éducation dans l’avenir calédonien, entre innovation et résilience. Une école publique attaquée reste un symbole de résistance : c’est le message fort porté par cette rencontre. Plus que jamais, la question est posée : la Nouvelle-Calédonie saura-t-elle transformer ce modèle bilingue en véritable levier d’avenir pour toute une génération ?