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Philippe de Villiers : «Si le pouvoir s’entête, les pétitionnaires descendront dans la rue»

La Dépêche par La Dépêche
25 septembre 2025
dans Au delà du récif
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5 minutes

Alors que sa pétition pour un référendum sur l’immigration approche les deux millions de signatures, Philippe de Villiers met en garde l’exécutif : si la voix du peuple est étouffée, elle pourrait résonner dans la rue, à l’image du soulèvement anglais.

Propos recueillis par Jules Torres  23/09/2025 
L'ancien ministre vendéen propose de rendre la parole au peuple pour « sauver les Français avant qu'il ne soit trop tard ».
L’ancien ministre vendéen propose de rendre la parole au peuple pour « sauver les Français avant qu’il ne soit trop tard ». ABACA / © Gregoire Elodie

Le JDNews. Votre pétition approche les deux millions de signatures. Pourtant, le pouvoir ne réagit pas. Quelle est l’étape suivante ?

Philippe de Villiers. L’étape suivante n’appartient plus à l’initiateur de la pétition. L’étape suivante, c’est celle du peuple. Des millions de Français qui ont signé et qui exigent d’être entendus. Ils demandent que leur cri soit écouté par le locataire de l’Élysée et interpellent l’ensemble de la classe politique. Si ce message reste sans réponse, alors une nouvelle page s’ouvrira. Qu’on pourrait appeler « l’étape anglaise ».

À lire aussiRéférendum sur l’immigration : une majorité de Français soutient la pétition de Philippe de Villiers

Que voulez-vous dire ?

Souvenez-vous de l’Angleterre, il y a quelques jours. Ce ne furent ni les élites, ni l’État profond, ni même les leaders d’opinion. Ce fut un mouvement soudain. Celui du petit peuple composé de tous ceux qui n’ont jamais pris la parole. Le petit peuple est sorti de chez lui, souvent pour la première fois. Il a envahi les rues avec ses chants patriotiques et les étendards de ses attachements vitaux. Les slogans claquaient : « Rendez-nous notre pays ! On n’est plus chez nous ! Nous voulons être entendus ! » Londres s’est couverte de bannières, l’Union Jack, la croix de saint Georges : une forêt de drapeaux, une marée humaine. Et quelle fut la réaction de la presse ? La même que pour notre pétition. On dirait qu’il y a comme une ubiquité médiatique.

Samedi 13 septembre, à Londres, des milliers de personnes ont manifesté contre l'immigration.
Samedi 13 septembre, à Londres, des milliers de personnes ont manifesté contre l’immigration. Getty Images via AFP / © Christopher Furlong

Le réflexe de la presse fut de minimiser, caricaturer, disqualifier. Là où un million d’Anglais marchaient pacifiquement, la comptabilité officielle soviétoïde ne fut que de 100 000. Les images aériennes disqualifiaient les communiqués officiels : on voyait une foule immense, un peuple debout. Un mot d’ailleurs à propos de ces attaques : la presse se déshonore à tenter de discréditer notre mobilisation en ligne. J’ai lu et entendu que des robots signeraient en masse, que les chiffres ne seraient pas fiables, voire qu’ils seraient manipulés. Tout cela est faux. Et puisqu’il faut faire taire les mauvais coucheurs, je vous l’annonce : nous allons trouver et poursuivre ceux qui sont derrière les cyberattaques dont nous avons été victimes. Nous allons également supprimer des chiffres les quelques signatures fantaisistes envoyées par des militants ou journalistes malveillants. Le nombre des signatures sera dûment certifié par huissier et plus personne ne pourra mettre en doute le caractère historique d’une telle mobilisation.

Vous voulez dire que la France pourrait connaître une scène semblable ?

Oui. Notre pétition est le miroir français de ce soulèvement anglais. Pacifique, populaire, enraciné dans deux exigences simples et vitales. La première : arrêter l’immigration. Dire stop, enfin, à un flot que plus personne ne maîtrise. La seconde : briser la chape de plomb qui s’abat sur la liberté d’expression. Car en France, comme en Angleterre, l’immigration est devenue un sujet interdit. Ceux qui osent afficher la vérité sont cloués au pilori. On n’a pas le droit de dire « ça suffit ». Voilà le vrai déni démocratique : un peuple bâillonné dans sa propre maison.

Affrontements entre manifestants pro et anti-immigration à Melbourne (Australie), le 31 août.
Affrontements entre manifestants pro et anti-immigration à Melbourne (Australie), le 31 août. Zuma / SIPA / © Chris Putnam

Depuis 2005, la France n’a plus connu de référendum. Est-ce cette mémoire qui resurgit ?

2005, c’est la blessure fondatrice. Le peuple avait dit non au traité constitutionnel européen. Les élites ont répondu par un oui parlementaire. Ce fut un hold-up démocratique, la confiscation de la souveraineté populaire par la partitocratie. Depuis, nous vivons sous la férule d’un régime de dépossession. Le peuple a compris qu’on pouvait lui voler sa voix. Voilà pourquoi cette pétition embrase la France et rallie bien au-delà des partis : elle réveille la mémoire d’un peuple trahi.

« Le peuple français a été trahi trop souvent. Il ne supportera pas que sa voix soit, une fois encore, étouffée »

Vous sentez la colère des pétitionnaires ?

Oui. Je la sens. Mais je sens surtout que beaucoup des signataires ne veulent pas en rester là. Ils veulent que leur parole soit entendue. L’Histoire s’accélère. Le peuple français a été trahi trop souvent. Il ne supportera pas que sa voix soit, une fois encore, étouffée. Si le pouvoir s’entête dans sa surdité, les pétitionnaires descendront dans la rue. Alors, on dira comme de Gaulle en 1944 : « C’est la foule, c’est la houle, c’est la mer ! » Le peuple n’aime pas qu’on méprise ses colères.


La pétition est accessible en ligne sur le site referendum-immigration.com

 

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