Christian Tein, figure de la CCAT, pourrait revenir sur le Caillou après l’allègement de son contrôle judiciaire. Face à cette annonce, un collectif citoyen a lancé une pétition pour empêcher son retour dans les conditions actuelles.
Une décision judiciaire qui fait polémique
Le 24 septembre, les juges d’instruction parisiens ont allégé le contrôle judiciaire de plusieurs militants liés à la CCAT, ouvrant la voie à un retour possible en Nouvelle-Calédonie. Parmi eux, Christian Tein, considéré par ses opposants comme l’un des principaux instigateurs des émeutes de mai 2024 qui avaient ravagé Nouméa et plusieurs communes.
Libéré sous contrôle judiciaire en juin 2025, Tein pourrait désormais regagner le territoire si le parquet ne fait pas appel. Une perspective qui divise profondément la société calédonienne.
Une pétition citoyenne pour bloquer son retour
En réaction, un collectif citoyen s’est mobilisé en lançant une pétition en ligne intitulée :
👉 S’opposer au retour de Christian Tein en Nouvelle-Calédonie dans les conditions actuelles
Le texte dénonce un retour prématuré qui « rouvrirait les plaies », diviserait la population et fragiliserait la paix civile, alors que des familles portent encore les traumatismes et que des entreprises peinent à se relever.
Les initiateurs affirment que leur démarche n’est pas partisane mais vise à protéger l’ordre public, à préserver les victimes et à garantir un climat propice à la réconciliation.
Entre paix civile et responsabilité politique
Pour les signataires, l’arrivée de Christian Tein dans le contexte actuel risquerait d’alimenter de nouvelles tensions au moment où la Nouvelle-Calédonie tente de se reconstruire. Ils demandent aux autorités de l’État et de la justice de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher ce retour tant que la procédure n’est pas terminée et qu’aucune garantie réelle de stabilité n’est apportée.
Dans un territoire marqué par les violences récentes, la question dépasse le seul cadre judiciaire : elle engage la responsabilité politique, la sécurité publique et l’avenir du vivre-ensemble calédonien.