Dans Coups de gueule sur Océane FM, la pauvreté n’est plus une ligne de conjoncture : c’est le quotidien. Gens à la rue, familles sans travail, jeunes qui décrochent. Plusieurs auditeurs décrivent une misère qui s’aggrave. Un appel revient : agir jusqu’à rendre attractif le retour en tribu pour celles et ceux qui n’ont plus rien.
Pauvreté qui s’étend : l’alerte du terrain
Les témoignages sont frontaux.
On voit de plus en plus des gens jetés à la rue, à mendier devant les magasins
alerte un auditeur, évoquant un quotidien qui se délite. Un autre lâche :
Certains ont tout perdu, travail, maison ; d’autres sont partis
L’exclusion progresse, les solidarités familiales s’épuisent, la dignité s’effrite. Et l’angoisse s’enracine :
On n’oubliera jamais
répète une auditrice.
Chômage, errance, détresse : la triple peine
Le non-emploi n’est pas qu’un chiffre, c’est un effet domino : perte de revenus, dettes, logement précaire. Une auditrice raconte avoir vu des proches « perdre leur travail », une autre parle de détresse jusqu’au pire.
Constat partagé : tant que l’emploi ne redémarre pas et que l’accompagnement social reste fragmenté, la misère sédimente.
Revenir en tribu : une piste, pas un slogan
La proposition surgit à l’antenne :
Comment rendre attractif le retour en tribu ?
L’idée ne vaut que si on la rend concrète :
- Logement digne : cases/résidences rénovées, accès à l’eau, à l’énergie, connexion fiable.
- Activités économiques locales : agri-transformation, pêche, artisanat, chantiers nature ; achat public local pour écouler la production.
- Services essentiels : santé mobile, transport régulier, scolarité sécurisée, guichet unique social.
- Statut et revenus : contrats d’utilité territoriale, volontariat indemnisé, formations qualifiantes en tribu.
Deux auditeurs résument l’esprit :
Arrêtons la haine, avançons ensemble
Revenir a du sens si l’on peut y vivre décemment.
Dignité d’abord, discours ensuite
La misère n’attend pas. Sans logement, travail et services, le retour en tribu restera une incantation. Avec des mesures simples, financées, contrôlées, il peut devenir une rampe de relèvement. Des actes, pas des abstractions : c’est le message clair des auditeurs.
C’est dans ces voix simples qu’on entend la vérité : sans projet concret, l’indépendance n’est qu’un slogan creux. Les archipels voisins nous en donnent chaque jour la preuve — pauvreté, exode, dépendance accrue. Alors, avant de rêver d’un drapeau, commençons par bâtir un avenir. Parce qu’à force de refuser de voir, on finira par tomber les yeux ouvert…