Une semaine pour ceux qui osent bâtir, pas pour ceux qui attendent. L’Adie relance l’esprit d’initiative sur tout le territoire calédonien.
Une semaine pour agir : quand l’Adie redonne du souffle à ceux qui entreprennent
Du 13 au 17 octobre, la Nouvelle-Calédonie va vivre au rythme des créateurs d’entreprise. Sous le slogan « Tu as le talent ? L’Adie a le financement ! », l’association organise 36 événements sur l’ensemble du territoire et à Wallis pour accompagner ceux qui ont décidé de prendre leur destin en main.
Dans un pays où la dépendance publique a trop souvent étouffé l’initiative privée, cette campagne tombe à point nommé. L’Adie rappelle une vérité simple mais oubliée : la liberté économique est le premier pas vers la dignité.
Ateliers pratiques, forums, tournées en tribu, marchés éco-entreprendre ou encore Facebook Live : l’Adie déploie ses équipes jusque dans les coins les plus reculés pour soutenir les porteurs de projets, qu’ils soient boulangers, couturières ou auto-entrepreneurs numériques. Ici, on ne parle pas d’assistanat, mais de courage.
Du Nord au Sud, des tribus aux centres urbains : l’action remplace le discours
À Nouméa, Koné, Poindimié, Lifou, Ouvéa ou Maré, les équipes de l’Adie s’engagent sur le terrain, là où se construit la France des territoires.
Dès ce lundi 13 octobre, les premiers ateliers ouvriront leurs portes à Belle-Vie, Ducos, Camp-Est ou Hienghène, avec un mot d’ordre clair : transformez vos idées en projets. À Koné, un atelier sur la gestion du budget se tiendra en partenariat avec le BIJ, preuve que la formation économique reste la clé d’une autonomie durable.
Le lendemain, la campagne se poursuivra à Dumbéa-sur-Mer, Poya et Ponérihouen, avant de s’étendre à tout le territoire. Les rencontres de proximité, les stands d’information et les marchés solidaires sont autant d’occasions pour les Calédoniens de découvrir qu’il existe des solutions concrètes pour financer et structurer leurs projets.
Car derrière chaque atelier se cache un message politique fort : la réussite n’est pas une honte, l’initiative n’est pas un privilège. Dans une société qui glorifie trop souvent la plainte, l’Adie célèbre la responsabilité individuelle.
La réussite, pas la résignation : un modèle à défendre
Mercredi, le forum d’accompagnement et de financement de Dumbéa Mall donnera le ton : l’Adie veut créer des ponts entre la volonté et le savoir-faire. Sur le terrain, des boulangeries solidaires comme Wako Prod, des épiceries sociales à Rivière-Salée ou encore des tournées Adie Mobile à Canala ou Poindimié traduisent cette philosophie : l’inclusion par le travail, non par les aides.
Jeudi et vendredi, place aux grandes mobilisations : le bus du financement sillonnera Nouméa, La Foa, Gomen, Houaïlou et Maré. Et pour clôturer cette semaine d’action, un marché éco-entreprendre se tiendra à Poindimié, symbole d’un retour aux valeurs essentielles : produire, vendre, vivre de son effort.
Un Facebook Live viendra parachever cette campagne, preuve que l’Adie sait conjuguer tradition et modernité.
Dans un contexte économique incertain, l’Adie ne distribue pas des chèques : elle transmet des outils, des conseils, de la confiance. Loin des discours victimaires, elle incarne un pays qui se retrousse les manches, une Nouvelle-Calédonie qui croit encore au mérite et à la persévérance.
Cette troisième et dernière campagne de l’année confirme le rôle central de l’Adie dans l’écosystème économique local. Avec près de 40 événements gratuits, elle tisse un lien fort entre les acteurs publics, les associations et les citoyens désireux d’entreprendre.
En valorisant l’action individuelle et la prise de risque responsable, l’Adie agit là où d’autres se contentent de promesses.
Parce que oui, il faut du courage pour créer, dans un territoire où la bureaucratie et la dépendance ont souvent freiné l’élan des initiatives. Mais la Nouvelle-Calédonie regorge de talents, d’artisans, de jeunes motivés, d’entrepreneurs discrets qui n’attendent qu’un signal pour se lancer. Ce signal, c’est cette campagne.
L’Adie ne promet pas le rêve, elle offre les moyens d’agir. En choisissant d’aider les Calédoniens à entreprendre au lieu d’attendre, elle rend à chacun la fierté d’être acteur de son avenir. Dans une époque saturée de plaintes et de dépendances, cette campagne sonne comme un rappel : le talent n’a de valeur que s’il se met en marche.