Les jeunes Calédoniens ont des idées et ils comptent bien les faire entendre. Face aux défis d’une société en mutation, le Symposium de la jeunesse 2025 veut replacer l’engagement, la responsabilité et la fierté d’appartenir à la Nouvelle-Calédonie au cœur du débat.
Réinventer l’engagement des jeunes Calédoniens
Ils ne veulent plus subir. Ils veulent agir, proposer et construire. Ce samedi 25 octobre, à l’espace Kari VEO-FOL, la jeunesse calédonienne a rendez-vous avec elle-même. Objectif : dresser le bilan du Plan Jeunesse actuel et poser les bases du prochain, qui couvrira la période 2026-2034.
Ateliers participatifs, témoignages inspirants, discussions ouvertes, créations artistiques et musique live : tout est prévu pour stimuler l’expression, dans une ambiance à la fois conviviale et exigeante.
Mais au-delà de la fête, le message est clair : il est temps que la jeunesse prenne sa place dans le projet collectif du pays. Dans une société souvent fragmentée, cette génération cherche à se rassembler autour d’un même idéal : celui d’un avenir choisi, non subi.
Des jeunes ancrés, lucides et responsables
Loin des clichés d’une jeunesse désengagée, les participants du symposium veulent prouver qu’ils sont conscients des enjeux : emploi, logement, environnement, éducation, place dans la société.
À travers les échanges se dessine le portrait d’une génération lucide, ancrée et fière de ses racines, mais en quête de perspectives concrètes.
On ne veut pas qu’on décide à notre place, confie Léo, 22 ans, originaire du Nord. On veut comprendre comment on peut contribuer à faire avancer la Calédonie.
Cette parole directe, cette volonté d’agir, tranchent avec les discours victimaires parfois relayés par certains acteurs institutionnels. Ici, pas de plaintes, mais des propositions. L’objectif n’est pas de dénoncer, mais de construire.
Construire un avenir à la mesure de la Nouvelle-Calédonie
En filigrane, c’est toute la question de la transmission et de la responsabilité qui se joue. Le Plan Jeunesse 2026-2034 devra concilier ambition et réalisme : valoriser le mérite, renforcer les filières de formation, soutenir l’entrepreneuriat, encourager l’engagement citoyen.
Car la jeunesse calédonienne n’attend pas de solutions venues d’ailleurs : elle revendique une approche fière, locale et tournée vers l’avenir.
Le Symposium de la jeunesse s’annonce donc comme un moment charnière : non pas une simple consultation mais un véritable exercice démocratique de terrain, où la parole est libre, mais orientée vers l’action.
À travers ce rendez-vous, un message fort se dessine : la jeunesse n’est pas un problème à gérer, mais une force à révéler.
Dans une époque traversée les doutes et les replis, le Symposium de la jeunesse rappelle que la Nouvelle-Calédonie peut compter sur ses jeunes pour relever les défis à venir.
En s’engageant collectivement, ils affirment leur attachement à une société unie, travailleuse et confiante en son avenir.
Plus qu’un événement, c’est une promesse : celle d’une génération décidée à prendre son destin en main, sans assistanat, sans renoncement, mais avec fierté et courage.