Il n’a laissé aucune chance à ses adversaires. En patron incontesté des bassins, Maxime Grousset a conclu les Championnats de France Élite en petit bassin (25 m) sur un nouveau triomphe, symbole d’une domination sans partage.
En trois jours, le Calédonien a rappelé que la France possède en lui une fierté nationale, un champion enraciné, exigeant et conquérant.
Le Cagou de Nouméa s’impose en patron du sprint
45’’66 sur 100 mètres nage libre : la performance parle d’elle-même.
Ce dimanche 26 octobre 2025, au Centre aquatique Alice Milliat, le triple champion du monde a une fois de plus fait vibrer les foules.
Avec ce chrono, quatrième meilleure performance mondiale de l’année, le nageur néo-calédonien démontre qu’il reste l’homme à battre du sprint mondial.
La semaine se termine bien, confie-t-il avec le sourire. J’ai eu le temps d’installer tout ce que je voulais et ça s’est bien passé.
Une phrase simple, presque modeste, qui traduit la rigueur et la discipline d’un athlète à l’ancienne, loin des effets de manche et des excuses faciles.
Sur son 100 m, Grousset a nagé avec cette rage tranquille qu’on lui connaît : une nage propre, fluide, incisive, où chaque coulée semblait pesée, chaque respiration calculée.
À l’arrivée, l’écart est net : le Cagou survole la concurrence, fidèle à son exigence tricolore.
Cinq titres nationaux, une leçon de constance
Cinq épreuves engagées, cinq victoires. Peu d’athlètes peuvent se targuer d’un tel sans-faute.
Maxime Grousset a dominé le 50 m nage libre (20’’81), le 50 m papillon (22’’02), le 100 m papillon (48’’87), le 100 m 4 nages (50’’56) et enfin son épreuve reine, le 100 m nage libre (45’’66).
Ce festival de performances témoigne non seulement d’un talent exceptionnel, mais surtout d’une culture de l’effort et d’une volonté de représenter la France au plus haut niveau.
À 26 ans, le Calédonien confirme son statut de locomotive de la natation française, un modèle de travail, de précision et de fierté nationale.
Dans une discipline où les carrières s’essoufflent vite, Grousset affiche une régularité impressionnante.
Chaque année, il repousse les limites et montre qu’un Français peut régner sur le monde sans jamais renier ses racines ni son drapeau.
Un champion à l’image d’une France qui gagne
Au-delà des chronos, Maxime Grousset incarne une certaine idée de la France : celle du mérite, du dépassement et de la fidélité.
Dans un monde sportif souvent marqué par le marketing et la victimisation, lui préfère le silence de l’effort et la force du résultat.
Né à Nouméa, formé à l’INSEP, puis devenu star mondiale, Grousset symbolise ce lien puissant entre les territoires d’outre-mer et la République.
Son parcours est une leçon de réussite française, à la fois enracinée et universelle.
À chaque victoire, il rappelle qu’on peut être Calédonien, Français et champion du monde sans contradiction.
Une France qui ose, qui gagne et qui inspire.
À Taverny, il n’a pas seulement conquis cinq titres : il a confirmé qu’il est, aujourd’hui, le visage triomphant de la natation française, celui d’un homme fidèle à son pays, à son travail et à sa mission : faire flotter le drapeau bleu-blanc-rouge au sommet.















