Sport de respect, de rigueur et d’humilité, le judo célèbre chaque 28 octobre les valeurs universelles de son art. Une journée mondiale qui rappelle que la force ne se mesure pas qu’aux muscles, mais aussi à la maîtrise de soi.
Journée mondiale du judo : l’héritage de Jigoro Kano
Chaque année, le 28 octobre, le monde du judo rend hommage à Jigoro Kano, le fondateur de cette discipline née au Japon à la fin du XIXe siècle. Cette date correspond à son anniversaire et symbolise la transmission d’un art martial devenu un véritable mode de vie.
Instituée en 2011 par la Fédération internationale de judo (FIJ), cette journée met à l’honneur les piliers du judo : respect, amitié, entraide et contrôle de soi. Bien plus qu’un sport de combat, le judo est une école de discipline et d’équilibre, physique comme mental.
Un sport d’éducation et de résilience
Dans le monde entier, les clubs profitent de cette journée pour rappeler que le judo, au-delà des tatamis, enseigne la maîtrise des émotions et la confiance en soi. En France, ce sport est profondément ancré : plus de 500 000 licenciés et une tradition d’excellence incarnée par des champions comme Teddy Riner ou Clarisse Agbegnenou.
Mais cette journée n’est pas réservée à l’élite : elle s’adresse aussi aux jeunes, aux seniors, aux personnes en situation de handicap. Parce que dans le judo, chuter fait partie de l’apprentissage, et se relever, c’est déjà gagner.
Un message universel de paix et de dignité
Le thème choisi cette année par la FIJ, « Respect », rappelle que le judo dépasse les frontières et les rivalités. Dans un monde souvent dominé par la confrontation, cette discipline japonaise rappelle une vérité simple : l’adversaire n’est pas un ennemi, mais un partenaire de progression.
De Tokyo à Nouméa, de Paris à Dakar, la Journée mondiale du judo est devenue un symbole d’unité et de solidarité internationale.
Parce qu’en judo, le vrai combat n’est pas contre l’autre : il est contre soi-même.















