Le verdict est tombé : les élections provinciales n’auront pas lieu en 2025. Une décision politique forte qui redessine l’agenda institutionnel calédonien.
une décision historique de l’assemblée nationale
L’Assemblée nationale a voté ce mardi 28 octobre 2025, en faveur du report des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, initialement prévues pour 2025. Cette décision vise à laisser le temps aux forces politiques locales de construire un accord global sur l’avenir institutionnel du territoire.
Les débats ont rappelé que l’accord de Bougival, signé en juillet, constitue aujourd’hui la seule voie réaliste vers la paix et la stabilité. Sa mise en œuvre progressive doit notamment mettre fin au gel du corps électoral, source de blocages depuis plus de vingt ans.
un signal politique fort pour la paix civile
Le vote de ce texte marque une reconnaissance claire de la valeur politique et morale de l’accord de Bougival, présenté comme un acte de courage et de responsabilité. L’objectif affiché : permettre à la Nouvelle-Calédonie de tourner la page des divisions et de retrouver sérénité et visibilité institutionnelle.
Le passage devant le Sénat reste à venir, mais la majorité y est acquise, rendant cette adoption finale presque formelle.
cap sur 2026 et le référendum constitutionnel
Cette étape ouvre désormais une nouvelle phase politique. D’abord avec la venue prochaine de la ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, chargée d’accompagner la mise en œuvre du calendrier.
Ensuite, avec la reprise du dialogue entre toutes les sensibilités, y compris les plus minoritaires, pour bâtir un avenir commun.
Enfin, la perspective se précise : constitutionnalisation de l’accord de Bougival et référendum annoncé pour février 2026.
Un horizon clair, qui permet enfin d’espérer une sortie durable de la crise née du 13 mai 2024 et un retour à la confiance entre l’État et les Calédoniens.















