C’est le nombre de députés qui ont voté le report des provinciales.
Pas une manœuvre, pas un blocage — un souffle d’air.
On gagne du temps pour construire, pas pour reculer.
Un peu d’intelligence dans un climat où tout sentait la tension.
À Thio, Jean-Pierre Djaïwé y croit encore.
Il parle d’écoute, de respect, de retour autour de la table.
L’idée simple que la Calédonie vaut mieux que ses divisions.
Et pendant que certains cherchent la bagarre,
lui parle de “calendrier, travail, accord”.
Rien de spectaculaire, juste du sérieux et c’est déjà beaucoup.
Pendant ce temps, le Sénat coutumier fait dans la réinsertion.
Il veut développer le travail d’intérêt général en terres coutumières.
Nettoyer, réparer, retisser du lien.
Une manière élégante de dire : “On ramène les jeunes à la tribu avant qu’ils n’y soient ramenés de force.”
Un séminaire à Nouville, le 5 novembre, pour structurer tout ça.
Belle intention, à condition que la tribu veuille bien accueillir les TIGistes.
Sur mer, c’était jour d’exercice ORSEC :
incendie simulé sur le Betico, hélicos, sirènes et fausses victimes.
L’État teste sa coordination pendant qu’on prie pour que ce soit le seul feu de l’année.
À Koumac, justement, on a brûlé les pontons de la piscine.
Deux millions de dégâts pour un acte aussi stupide qu’un mégot mal éteint.
Heureusement, il reste les anniversaires :
85 ans de diplomatie australienne fêtés à Nouméa avec le chef Warren Mendez.
Crevettes locales, Vegemite importée, et un menu à bas coût pour symboliser l’amitié.
L’Australie cuisine, la Calédonie déguste, et la politique digère.
Bref.
Entre les urnes repoussées, les TIG coutumiers et la taxe ressuscitée,
la journée avait un goût de rediffusion bien huilée.
Mais au moins, aujourd’hui, on sait une chose :
on ne votera pas en 2025.
Bref.













