Dans un contexte où certains préfèrent entretenir la défiance, la mission de reconstruction choisit elle, l’action concrète. Avec le lancement des groupes de travail opérationnels, l’heure est au sérieux, à la responsabilité et au redressement du pays, loin des discours victimaires qui paralysent depuis trop longtemps.
Cette méthode structurée est désormais la colonne vertébrale d’un effort républicain assumé : remettre la Nouvelle-Calédonie debout, par le travail, la rigueur et l’unité autour de l’intérêt général.
LES FINANCES PUBLIQUES, PREMIER CHANTIER DE LA RIGUEUR
Le premier groupe de travail, réuni le mardi 28 octobre, a donné le ton : rigueur, transparence et stratégie. Co-piloté par le gouvernement, avec Christopher Gygès et Thierry Santa, ainsi que par la présidente du Congrès, Veylma Falaeo, il s’est attaqué frontalement au sujet le plus explosif : l’état des finances publiques. En deux ans, la Nouvelle-Calédonie a connu une baisse globale de ses recettes fiscales s’élevant à 54,5 milliards. Une perte supérieure de 10,3 milliards par rapport à ce qui avait été estimé lors de l’élaboration du budget primitif 2025.
D’endettement en déficits, la Nouvelle-Calédonie s’est retrouvée au bord du gouffre. Il fallait donc un cap clair. Les participants ont planché sur la trajectoire d’endettement, la réduction des dépenses publiques et la remise en ordre des comptes sociaux, notamment les retraites et le RUAMM, devenus des symboles d’un système qui s’essouffle.
La volonté est nette : stopper la dérive, assainir les comptes et reconstruire un modèle solide, sans céder aux pressions corporatistes ni aux illusions d’un statu quo devenu intenable. C’est une approche assumée, au plus près des valeurs de responsabilité et de bonne gestion.
INVESTISSEMENT, ATTRACTIVITÉ, DIVERSIFICATION : LE SECOND PILIER DU REDRESSEMENT
Vendredi 31 octobre, un deuxième groupe de travail a pris le relais, consacré cette fois aux leviers de croissance : l’investissement, l’attractivité et la diversification économique.
Le gouvernement représenté par Christopher Gygès et Samuel Hnepeune a assuré le pilotage aux côtés de Xavier Benoist (FEINC) et de Guylain De Coudenhove (CAP-NC), deux acteurs majeurs du monde économique local.
L’objectif est clair : faire de l’investissement public un moteur de relance, identifier des filières prioritaires pour l’attractivité, attirer de nouveaux investisseurs et des talents qualifiés, et surtout valoriser la production calédonienne, trop souvent concurrencée par des importations massives qui affaiblissent les entreprises locales.
Dans un territoire où les blocages idéologiques ont longtemps freiné l’initiative privée, cette mobilisation marque une rupture : celle du pragmatisme économique, du soutien aux entrepreneurs et d’une volonté assumée de diversifier l’économie pour sortir de la dépendance structurelle.
UNE DYNAMIQUE QUI S’ÉLARGIT : NICKEL, ÉNERGIE, VIE QUOTIDIENNE, TERRES COUTUMIÈRES
La reconstruction ne se limite pas aux chiffres ou aux investissements. Elle touche aussi à la vision globale du territoire.
D’autres groupes de travail s’apprêtent donc à être lancés, portant sur des thèmes cruciaux : la stratégie relative au nickel et à l’énergie, la vie quotidienne, le projet de société et le développement des terres coutumières.
L’enjeu est immense : reconstruire une économie solide, moderniser les infrastructures, restaurer la sécurité du quotidien et organiser un projet collectif qui ne soit pas captif de minorités bruyantes mais qui serve l’ensemble de la population.
La ligne directrice demeure la même : réalisme, responsabilité et refus des postures victimaires qui enferment au lieu de libérer. La reconstruction se fera par le travail et la méthode, pas par l’alibi des plaintes permanentes.
Avec ces groupes de travail, la mission de reconstruction enclenche une dynamique inédite. Loin des slogans, elle pose les bases d’un redressement réel : finances publiques restaurées, investissements relancés, attractivité renforcée, production locale valorisée et stratégie nickel repensée.
La Nouvelle-Calédonie entame un chantier exigeant mais décisif. Un chantier où la France, la responsabilité politique et le pragmatisme économique reprennent toute leur place.
Et c’est précisément ce dont le territoire avait besoin : une reconstruction guidée par les faits, la méthode et la volonté de faire à nouveau avancer le pays.














