Deux parents sur trois avouent ne plus savoir comment parler d’addictions à leurs adolescents, et partout en Nouvelle-Calédonie, une même inquiétude revient : que faire quand son enfant glisse sans le dire ?
Un dispositif qui rompt l’omerta familiale sur les addictions
Dans trop de foyers, les parents voient venir les premiers signes, mais n’osent pas intervenir : alcool, cannabis, excès d’écrans, les nuits passées sur les réseaux sociaux, conduites à risque. Le malaise est là, mais la parole ne suit pas. La culture de la minimisation a trop duré.
DECLIC bouscule cette logique en redonnant aux familles un espace de respiration. Ici, pas de discours angéliste, pas de fatalisme : juste une certitude, on peut agir tôt.
Le service accueille les jeunes de moins de 25 ans, qu’ils consomment de manière occasionnelle ou régulière. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’un « centre de sanction », mais d’un lieu pensé pour aider les jeunes à reprendre le contrôle, où les professionnels prennent le temps d’évaluer chaque situation sans tabou.
Pour beaucoup de parents, cet accompagnement marque un retour à l’autorité bienveillante, loin de la culpabilisation et des théories déconnectées du réel. Parce qu’on ne protège pas un adolescent en niant le problème : on le protège en l’affrontant.
Une équipe formée pour accompagner, rassurer et orienter
Le cœur de DECLIC repose sur une équipe de psychologues et d’infirmiers spécialisés en addictologie, tous formés au développement de l’adolescent. Le dispositif propose des entretiens gratuits et confidentiels, organisés comme de véritables bilans :
– une écoute sans jugement ;
– une évaluation précise des consommations ;
– des conseils personnalisés ;
– un accompagnement vers la réduction des risques ;
– une orientation vers d’autres professionnels si nécessaire.
Cette méthode rigoureuse permet de sortir enfin des discours flous. On parle de faits, de comportements réels, de solutions concrètes. Rien n’est imposé, mais tout est dit clairement.
C’est précisément ce que recherchent les familles calédoniennes : un cadre solide, une parole professionnelle, une approche qui refuse autant le laisser-faire que la diabolisation.
Face à des conduites qui peuvent devenir dangereuses, mieux vaut une intervention rapide que des remords tardifs. Avec DECLIC, l’objectif est simple : éviter qu’une consommation anodine ne devienne une spirale.
Une réponse ferme, humaine et accessible à tous
La force du dispositif, c’est aussi sa gratuité et son anonymat. Pas besoin d’attendre une crise, ni un signalement : les jeunes comme les proches peuvent consulter dès les premières inquiétudes.
Beaucoup y trouvent enfin ce qui manque aujourd’hui : un lieu sécurisé où l’on peut poser des questions simples « est-ce que mon enfant consomme trop ? », « comment lui parler sans le braquer ? » et obtenir une réponse professionnelle.
Dans une société où certains discours minimisent les addictions chez les jeunes, DECLIC assume un positionnement clair : protéger, prévenir, accompagner, parce qu’un adolescent a besoin de repères solides, pas d’excuses.
Chaque année, des dizaines de familles découvrent qu’une conversation bien menée, soutenue par un professionnel, suffit parfois à éviter une pente glissante. Parler tôt, c’est agir efficacement.
À l’heure où l’alcoolisation précoce, le cannabis accessible et la dépendance aux écrans gagnent du terrain, DECLIC se présente comme un véritable outil de reconquête : reconquête de l’autorité parentale, reconquête du dialogue familial, reconquête de l’avenir des jeunes Calédoniens.
📞 DECLIC – Consultation Jeunes Consommateurs (-25 ans)
Tél. : 25 50 78
Mail : [email protected]
Un service gratuit, confidentiel, ouvert aux jeunes et à leurs familles.















