Je me réveille avec un calendrier politique qui glisse tout seul : la consultation sur Bougival ne serait plus en février mais en mars. On appelle ça « ajuster », mais en vrai c’est surtout recaler tout le monde dans les starting-blocks avant de demander aux Calédoniens de trancher pour de bon.
La matinée file, la ministre détaille son plan : corps électoral figé, texte en décembre, vote au Sénat début janvier, et un livret d’explications façon référendums 2018-2021 pour « éclairer » les gens avant de voter. En clair : pas d’ambiguïté cette fois, tout le monde veut un scrutin sincère. Pour une fois, le mot est bien choisi.
Pendant ce temps, le budget Outre-mer fond de 18 %, mais Paris promet que les crédits des ministères suivront. Metzdorf alerte : 400 % d’endettement, c’est plus un clignotant, c’est une sirène. L’AFD a reçu une lettre officielle : suspension des remboursements, sinon c’est simple, on casse la relance avant même de la lancer.
Dans les communes, Pascal Vittori envoie un message vidéo à Lecornu, façon SOS municipal version 2025. Sur le terrain, trois juges d’instruction parisiens interrogent les cadres CCAT à Nouméa : la procédure avance, et cette fois sans « secret de l’instruction » en mode silencieux total.
Au Congrès, séance molle mais votes qui comptent : eau coutumière vs eau de droit commun, chats et chiens bientôt pucés, et réformes du scrutin municipal pour 2033. Rien de glamour, mais indispensable pour que le pays fonctionne.
Au collège de Boulari, on voit enfin une bonne nouvelle : un CDI refait à neuf, clim, coins mangas, espaces calmes, salles ULIS modernisées. 80 millions investis pour transformer l’école en lieu de respiration. Ça fait du bien de lire ça.
L’après-midi tombe, la Province Sud dévoile son enquête « Bien dans mes claquettes ». Moins d’addictions, moins de violences, mais une santé mentale fragile, un sentiment d’insécurité en hausse et des ados qui se réfugient derrière les écrans. À 14 ans, on parle déjà d’anxiété numérique, d’estime de soi abîmée, surtout chez les filles. On a les signaux, maintenant il faudra agir.
On respire un peu avec le numérique, où le Campus N avance, France 2030 débloque 238 millions, et la filière tech devient enfin un vrai chantier d’avenir. Pour une fois, on est dans l’anticipation.
Côté sport, l’AS PTT perd 5–2, mais garde un espoir mathématique. Et ce soir, le tirage des barrages Mondial 2026 nous dira si ce sera Bolivie, Jamaïque ou Suriname. On jouera notre destin au Mexique. Rien que ça.
Bref. Une journée qui change les dates, pose des questions, alerte sur les finances, mais laisse encore une place pour les bonnes nouvelles quand on les cherche vraiment.














