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Le jour où la France a retrouvé Malraux

La Dépêche de Nouméa par La Dépêche de Nouméa
23 novembre 2025
dans Mémoire
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4 minutes

La France n’enterre pas ses grands hommes, elle les consacre pour l’éternité.
Le 23 novembre 1996, la Nation a choisi d’inscrire André Malraux dans la mémoire sacrée de la République.

Vingt ans après sa disparition, André Malraux fait son entrée au Panthéon.

Une décision lourde de sens politique et civilisationnel. La République rend hommage à un écrivain, un résistant, un ministre, un visionnaire. Un homme pour qui la culture était une arme et la France un destin.

La cérémonie, présidée par Jacques Chirac, scelle ce moment d’histoire. Le chef de l’État exalte la trajectoire d’un Français d’exception. Il rappelle son attachement au général de Gaulle et à la grandeur nationale.

Les cendres d’André Malraux rejoignent celles des grandes figures de la Patrie. Une reconnaissance solennelle pour un parcours marqué par l’engagement et le courage. Le Panthéon devient le témoin d’une fidélité indéfectible au génie français.

André Malraux, ministre du rayonnement culturel de la France

Dans le dernier gouvernement de la IVᵉ République, en juin 1958, Malraux rejoint de Gaulle. Il devient ministre délégué chargé du rayonnement culturel dès juillet 1958. En 1959, il est nommé ministre d’État chargé des Affaires culturelles.
Il conservera ce portefeuille tout au long de la présidence gaullienne.

Sa mission : démocratiser la culture sans la niveler. Donner accès à l’art sans céder au relativisme. Refuser la dilution identitaire au nom d’un universalisme creux. Pour Malraux, la culture est un pilier de la souveraineté. Elle participe à la cohésion nationale et à la transmission.

Son action s’inscrit dans une vision exigeante de l’État. Il défend une culture forte, enracinée, fidèle à son histoire. Une culture offensive, tournée vers l’excellence. Une culture qui élève plutôt qu’elle n’excuse. C’est cette France-là que le Panthéon célèbre.

Le discours de Jacques Chirac, entre mémoire et continuité gaulliste

Sur l’esplanade du Panthéon, Jacques Chirac s’adresse à la Nation. Il rappelle que Malraux incarne un gaullisme :

ni de droite, ni de gauche, mais de France.

Une formule qui résonne comme un rappel d’autorité. Le président souligne la force morale de son engagement. Il évoque son discours historique en hommage à Jean Moulin en 1964, un texte fondateur de la mémoire résistante française. Chirac reprend cette filiation mémorielle avec solennité.

Le Panthéon devient un lieu vivant, porteur de valeurs. Il incarne la passion de la liberté et le refus de l’oppression.
Des principes que Malraux a servis sans faiblesse. L’hommage présidentiel s’inscrit dans une continuité républicaine claire. Il célèbre une vision exigeante de l’Histoire.
Une vision refusant la repentance permanente et réaffirmant la fierté nationale comme socle commun.

Jacques Chirac décrit Malraux comme un homme de quête et de lucidité. Un esprit libre, farouchement indépendant. Un intellectuel refusant l’esprit de système. Un homme défiant les réponses toutes faites.

Il célèbre son intimité avec toutes les cultures du monde, mais toujours au service de la France. Son œuvre foisonnante témoigne d’une curiosité insatiable, d’une exigence esthétique sans concession, d’un refus des facilités idéologiques.
Malraux défend une fraternité enracinée, non une abstraction mondialisée.
Il chante la justice sans jamais céder au misérabilisme.

Il incarne une responsabilité assumée face à l’Histoire. Un romantisme maîtrisé, jamais plaintif. Un engagement nourri par l’action et la pensée.

Jacques Chirac conclut par une injonction solennelle :

Prenez place, André Malraux, dans le Panthéon de la République.

Cette phrase devient un acte de transmission. Une leçon de fidélité à la Nation.
Un rappel que la France honore ceux qui la servent et refuse de céder à l’oubli ou à la déconstruction mémorielle.

Avec André Malraux, le Panthéon ne célèbre pas un passé figé. Il affirme une certaine idée de la France. Une France debout, consciente de son héritage et fière de sa continuité.

Une France qui assume son histoire et honore ses bâtisseurs.
Une France qui n’abdique ni sa mémoire ni son exigence.

Tags: André Malrauxculture françaisediscours Jacques Chiracgaullismegénéral de Gaullehistoire politiqueHommage nationalIVe Républiquemémoire nationalePanthéon

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