Le climat ne doit pas être un prétexte idéologique, mais un combat concret, local et responsable. Face aux discours anxiogènes, la Nouvelle-Calédonie choisit l’action, le rassemblement et la pédagogie.
Une mobilisation environnementale locale sous le signe du concret
Dimanche 30 novembre, la Fondation des Œuvres Laïques de Nouméa (FOL-Kari Veo) accueille la première édition du Festival du Caillou pour le Climat, porté par le Mouvement Climat Calédonie, association membre de la Fédésciences. Cet événement se veut avant tout une vitrine des initiatives positives, loin des grandes messes idéologiques importées, et vise à promouvoir une écologie calédonienne pragmatique, adaptée aux réalités du territoire.
Le festival mise sur une approche pédagogique et accessible, fondée sur le partage d’expériences, la mise en valeur du tissu associatif local et la responsabilisation individuelle, loin de la culture de la plainte ou de la culpabilisation permanente.
Sur place, les visiteurs pourront découvrir des stands interactifs dédiés au réemploi, à la biodiversité, à la mobilité active, à l’alimentation végétale, à la réduction des déchets et aux alternatives durables adaptées au Caillou.
Chaque espace met en avant des solutions concrètes, valorisant l’esprit d’initiative et l’engagement citoyen, socle d’une transition écologique maîtrisée et compatible avec le développement économique local.
Conférences et engagements : informer sans hystériser
Le programme intègre plusieurs interventions d’acteurs reconnus, dont Météo-France, des structures éducatives et des porteurs d’initiatives locales engagés sur des projets mesurables et vérifiables.
Loin des scénarios alarmistes et des discours dogmatiques, ces conférences visent à apporter des données factuelles, contextualisées pour la Nouvelle-Calédonie, afin d’éclairer les choix collectifs sans verser dans le catastrophisme politique.
Le baromètre vélo, les initiatives pédagogiques et les projets environnementaux présentés démontrent que l’écologie peut être un levier d’innovation et non un outil de coercition.
Cette démarche s’inscrit dans une vision équilibrée : protéger l’environnement sans sacrifier l’emploi, l’économie locale et la souveraineté énergétique du territoire.
Cinéma, culture et transmission des valeurs environnementales
Moment fort de la journée, la projection en avant-première du documentaire Seul sur l’atoll – Journal d’un naufragé volontaire aura lieu à 16 h, illustrant un engagement individuel au service d’une réflexion collective.
Le festival propose également des rencontres avec des auteurs calédoniens engagés, des ateliers créatifs, des animations intergénérationnelles et des spectacles accessibles à tous.
Ces temps forts traduisent la volonté de replacer l’humain au cœur du combat climatique, dans une logique de transmission, de pédagogie et de responsabilité locale assumée.
Loin du militantisme de rupture, l’événement promeut une écologie de terrain, ancrée dans la culture calédonienne et respectueuse des équilibres sociaux.
L’entrée est libre, avec une offre de restauration sur place proposée par le Panorama Café, renforçant l’esprit convivial de ce rendez-vous citoyen.
Ce festival s’adresse à toutes les générations, avec une volonté claire : construire un avenir durable sans renier l’identité, la cohésion et les valeurs du territoire.
Le Festival du Caillou pour le Climat se positionne ainsi comme un événement fédérateur, où les idées se confrontent, mais où la solution prime sur la posture.
À Nouméa, ce dimanche, la lutte pour le climat prend un visage constructif, ancré et responsable.
Une écologie ferme, lucide et tournée vers l’intérêt général. Une écologie qui refuse le dogme et privilégie l’action. Une écologie qui parle au Caillou, pas aux lobbies idéologiques extérieurs.




















