Urinages dans la rue, manque d’hygiène et appels à verbaliser : les auditeurs d’Océane FM dénoncent des comportements jugés intolérables.
Des scènes quotidiennes qui choquent les habitants
Lors de l’émission « Coups de gueule » sur Océane FM, plusieurs auditeurs ont dénoncé la multiplication de scènes d’urination en pleine rue, dans divers quartiers de Nouméa.
On ne peut plus marcher sans croiser quelqu’un en train d’uriner contre un mur, c’est devenu banal
a raconté un intervenant. Pour beaucoup, ces comportements traduisent une dégradation visible de l’espace public.
Un appel clair : sanctionner comme en métropole
Plusieurs appels réclament désormais une réponse ferme, comparable à ce qui se pratique dans d’autres villes.
En France, c’est 68 euros d’amende quand on urine dans la rue, pourquoi on ne verbalise pas ici ?
a rappelé une auditrice. Cette demande revient régulièrement dans l’émission : face à la répétition des incivilités, certains estiment que la pédagogie ne suffit plus, et que la verbalisation serait l’unique moyen de restaurer le respect des règles.
Une hygiène urbaine vécue comme dégradante
Pour plusieurs participants, ces gestes ne sont pas anodins : ils créent un sentiment d’abandon et de saleté dans des quartiers déjà fragilisés.
Ça donne l’impression qu’on vit dans un endroit où plus rien n’est respecté
a résumé un auditeur. Certains évoquent même un effet dissuasif pour les commerçants, les familles ou les touristes.
Un parallèle direct avec un débat récent : les chiens sur les plages
Lors de précédentes émissions, les auditeurs s’étaient déjà indignés au sujet des déjections de chiens non ramassées sur les plages.
Un intervenant a fait le lien entre les deux problématiques :
On parlait des crottes de chiens sur la plage, mais quand ce sont des humains qui ne respectent rien non plus, on fait quoi ?
Cette comparaison met en lumière un sentiment général : selon eux, c’est l’ensemble des comportements liés à l’hygiène qui se dégrade.
Des habitants qui demandent une réaction rapide
La solution évoquée par plusieurs auditeurs reste la même : sanctions, présence accrue sur le terrain, et responsabilisation.
Si personne ne fait appliquer la loi, les gens continueront
a expliqué un participant. Pour d’autres, il s’agit aussi d’améliorer l’accès aux sanitaires publics, afin de réduire certains comportements par manque d’alternative.
Entre scènes choquantes, appel à la verbalisation et ras-le-bol face à la saleté, la question des incivilités humaines s’impose comme un enjeu de société en Nouvelle-Calédonie. Les témoignages recueillis montrent une demande croissante d’autorité, d’hygiène et de responsabilité individuelle. Reste à savoir si les collectivités répondront à ces attentes.















