La fermeté républicaine reprend toute sa place sur le terrain calédonien. Face aux fraudes, l’État agit, contrôle et sanctionne, sans faiblesse ni complaisance.
Une mobilisation républicaine sans précédent sur le terrain
Le Comité Opérationnel Territorial Anti-Fraude affiche en 2025 un niveau d’activité historique en Nouvelle-Calédonie. Vingt-et-une opérations ont été menées sur réquisition du procureur de la République, un record depuis la création du dispositif. Au 26 novembre, pas moins de 815 personnes et 464 établissements ont été contrôlés. Le bilan est clair : 122 infractions formellement constatées par les services compétents. Le montant total des pénalités appliquées et des contributions régularisées atteint environ 10 millions de francs CFP.
Deux opérations supplémentaires ont été conduites cette semaine à Nouméa et au Mont-Dore. Ces interventions visaient explicitement le travail dissimulé et le recel de fruits et légumes volés. La lutte contre ces pratiques illégales s’inscrit dans une stratégie de rétablissement de l’ordre économique.
Chaque opération engage au minimum trois services, parfois jusqu’à huit structures coordonnées. Les contrôles se sont déroulés dans le Grand Nouméa, à Tontouta, Bourail, Thio, Koné et Koumac. Cette couverture territoriale démontre une présence ferme et équilibrée de l’État. Aucune zone n’est laissée hors du périmètre de vigilance républicaine.
Les enquêtes complémentaires sont actuellement en cours sous l’autorité du procureur. Le traitement judiciaire des infractions suit une logique de responsabilisation et de sanctions effectives. Ici, pas de laxisme, mais une réponse structurée, méthodique et assumée.
Un dispositif structuré au service de la souveraineté et des finances publiques
Créé le 7 novembre 2019, le COTAF s’impose comme un outil central de protection des finances publiques. Il est placé sous la co-présidence du haut-commissaire de la République, du président du gouvernement et du procureur. Son objectif est clair : détecter, coordonner et neutraliser les fraudes économiques.
Le comité plénier s’est réuni le mercredi 25 novembre 2026 à la résidence du haut-commissaire. L’ordre du jour portait sur l’intégration de la DITTT comme nouveau membre du COTAF. Il incluait également le bilan des opérations 2024-2025 et la préparation du plan d’action 2026.
Le fonctionnement repose sur une coordination étroite entre services d’État et institutions locales. Chaque membre dispose d’un référent fraude dédié à la coopération opérationnelle. Un secrétariat permanent assure la préparation des réunions et la logistique technique ; ce rôle est confié au référent fraude du haut-commissariat. Le comité peut se réunir en formation restreinte pour enclencher des actions judiciaires ciblées. Deux réunions opérationnelles ont été organisées en 2025 pour affiner les stratégies de terrain.
Cette structuration garantit une réactivité maximale face aux dérives illégales. Le COTAF agit comme un rempart contre la désintégration des règles économiques. Il protège la concurrence loyale et les entreprises respectueuses du droit.
Cap sur 2026 : tolérance zéro et renforcement des contrôles
Les priorités 2026 confirment une ligne de fermeté républicaine assumée. La lutte contre le travail dissimulé demeure une priorité absolue. Le contrôle des ventes d’alcool illicites sera intensifié. Les sociétés de sécurité privée feront l’objet d’une surveillance renforcée. Le secteur du transport de personnes sera soumis à des vérifications accrues.
Les services engagés couvrent police, gendarmerie, finances publiques, douanes et CAFAT. Le GIR, la DTPN, la DFIP et la direction régionale des douanes interviennent conjointement. Ce maillage opérationnel illustre la détermination de l’État à restaurer l’ordre.
Chaque infraction détectée fragilise l’équilibre économique et la justice sociale réelle. L’État choisit la voie de la rigueur, loin des discours victimaires ou permissifs. La Nouvelle-Calédonie ne peut tolérer que des réseaux illégaux prospèrent en marge des règles. Le COTAF incarne cette volonté de rétablir une économie saine, transparente et responsable.
Face à la fraude, la réponse est claire : contrôler, sanctionner, dissuader. La République protège ceux qui respectent la loi et frappe ceux qui la bafouent. Une politique de clarté, de courage et de souveraineté assumée.



















