La Polynésie française refuse désormais de regarder passer les trains de l’innovation.
Dans le Pacifique, loin des métropoles saturées, un message clair est envoyé au monde économique et technologique.
La Polynésie française, nouvel épicentre crypto du Pacifique
Du 22 au 24 mai 2026, la Polynésie française, devient contre toute attente l’épicentre mondial du secteur crypto et du Web3. Un renversement stratégique qui tranche avec la centralisation habituelle de l’innovation financière dans les grandes capitales occidentales ou asiatiques.
Durant trois jours, la seconde édition du Polynesian Islands Crypto Summit (PICS2) ouvre ses portes à plus de 5 000 participants, professionnels comme grand public. Particularité assumée et revendiquée : 100 % des conférences, ateliers, panels et espaces sont gratuits. Un choix idéologique autant qu’économique. Ici, pas de finance réservée à une élite mondialisée, mais une vision d’accès ouvert, assumée, tournée vers la souveraineté économique locale.
Le sommet s’articule autour de plusieurs zones thématiques, stratégiquement réparties entre le centre-ville de Papeete et le front de mer, combinant attractivité touristique et efficacité économique. Un symbole fort : la crypto n’est pas enfermée dans des tours de verre, elle descend dans la rue, au contact du réel.
Villages crypto, Web3Oceania et souveraineté économique assumée
Le Village Pro, installé sous le grand chapiteau de la Présidence de la Polynésie française, déploie 900 m² dédiés aux leaders de l’industrie crypto mondiale. Stands, démonstrations, workshops : un panorama complet de ce que le Web3 produit de plus opérationnel, loin des discours creux.
À quelques pas, le Village Découverte, installé le long des jardins du parc Paofai, marque un tournant concret : artisans, commerçants et artistes du Fenua acceptent massivement les paiements en bitcoin et en cryptomonnaies. L’adoption n’est plus théorique. Elle se fait boutique par boutique, transaction par transaction.
La Start-Up Arena offre, quant à elle, une vitrine internationale aux jeunes pousses du Web3 local. Un signal clair : l’innovation peut naître loin des hubs traditionnels, dès lors que le cadre politique et économique le permet.
Moment clé du sommet, la conférence régionale Web3Oceania, véritable « événement dans l’événement », ouvre PICS2 le vendredi 22 mai. Banques, chefs de gouvernement et régulateurs du Pacifique y débattent de sujets hautement stratégiques : stablecoin d’État, MNBC, mining de bitcoin pour territoires isolés, réserves stratégiques crypto.
Objectif affiché : refuser que les enjeux de souveraineté économique soient confisqués par les grandes puissances. Ici, le Pacifique parle d’égal à égal.
DinoVox, moteur d’un hub crypto français dans le Pacifique
Derrière PICS2 se trouve DinoVox, première entreprise Web3 polynésienne, organisatrice du sommet et cheville ouvrière d’une stratégie claire : faire des îles du Pacifique un territoire incontournable du continent crypto mondial.
DinoVox accompagne déjà des acteurs internationaux de premier plan dans leur implantation et leur développement sur les territoires français du Pacifique, tout en assurant un travail de formation et de sensibilisation auprès des entreprises et des particuliers locaux. Une logique de transfert de compétences, loin de l’assistanat.
À l’heure où certains fantasment encore sur Dubaï ou Singapour, un constat s’impose : le potentiel polynésien change la donne. Stabilité française, cadre juridique sécurisé, ouverture à l’innovation, identité forte. Une équation que beaucoup redécouvrent.

















