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Hypnose scénique : le voyage égyptien de Virginie Boisseau-Loys

La Dépêche par La Dépêche
16 septembre 2025
dans L'actualité locale, Société
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5 minutes

Virginie Boisseau-Loys revendique une scène au service de la transformation intérieure. Son écriture mêle mise en scène et hypnose pour produire un voyage sensoriel. L’enjeu n’est pas l’exploit spectaculaire mais l’expérience intime et cadrée. Le cadre esthétique puise dans les mythes égyptiens et dans une musique originale. Le tout s’inscrit dans une trajectoire professionnelle de thérapeute formée et certifiée. Objectif annoncé : une traversée artistique qui respecte le libre arbitre du public.

Une démarche artistique ancrée dans la thérapie

Le projet part d’un métier : la thérapie par l’hypnose et l’accompagnement. Sur scène, cette pratique devient langage scénique. L’artiste transpose ses protocoles en dramaturgie, avec repères et limites.

Je me sens avant tout thérapeute

pose Virginie Boisseau-Loys. La posture est claire : guider sans imposer, suggérer sans forcer. Ce cadre sécurise l’entrée dans l’imaginaire, cœur de l’hypnose de scène. La finalité reste artistique : créer un récit vécu, pas une démonstration. Le public est invité à éprouver.

Des Philippines à l’Égypte : genèse d’une création

La matrice du script remonte à un voyage initiatique aux Philippines. Là, l’artiste s’ouvre à un champ spirituel qui nourrit sa pratique. Elle reçoit des soins auprès de guérisseurs et approfondit l’énergétique. Cette étape déclenche des expériences méditatives marquantes.
Elle dit avoir perçu des mémoires akashiques et une récurrence égyptienne. De ces états modifiés de conscience naît une canalisation créative. Le texte du voyage en Égypte se déploie alors, sans réécriture mentale.

J’ai reçu et retranscrit le script de “Voyage en Terre sacrée d’Égypte” à l’état pur

La scène devient l’espace de restitution de ce matériau intérieur. Le résultat : une dramaturgie symbolique, structurée et assumée. L’hypnose sert de fil d’Ariane entre vécu intime et forme théâtrale.

Un rite de scène plutôt qu’un show d’hypnose

Le spectacle se distingue du registre divertissement popularisé par d’autres. Ici, pas de défis ni de numéros : une initiation narrative. Le public circule entre visible et invisible, sans esbroufe. Chaque séquence est conçue comme une station du voyage. Le rythme privilégie l’immersion plutôt que la performance. La relation salle–scène repose sur la confiance et la clarté du cadre. Le “waouh” attendu n’est pas la prouesse, mais la cohérence du chemin. Elle insiste :

Pour atteindre l’inconscient, il est important de ne pas conscientiser le voyage

C’est une proposition rituelle, contemporaine et laïque. Cette orientation place l’œuvre dans le champ des arts vivants.

Ce que le public traverse : ambiances, symboles, étapes

Le parcours scénique ménage le secret pour préserver l’efficacité de l’hypnose. Des jalons sont néanmoins assumés pour situer la promesse esthétique. Le désert ouvre l’espace : dépouillement, souffle, marche intérieure. De grands espaces installent la dilatation du temps sensible.
Un temple surgit comme pivot d’attention et d’ancrage. Une éclipse condense l’union, la bascule, la métamorphose. Les scènes dialoguent avec des divinités égyptiennes en filigrane.
Le public reste libre d’adhérer symboliquement ou poétiquement.
Rien n’est dogmatique : le signe vaut par l’expérience de chacun. La dramaturgie s’écrit au présent, à hauteur de perception. Ce minimalisme narratif laisse la place à l’inconscient.
La surprise n’est pas un gadget, c’est la méthode.

La musique, colonne vertébrale du dispositif

La partition originale signée Jérôme Michel porte l’architecture sensible. Même sans narration, elle installe les climats et les transitions. L’écriture se rapproche d’une musique de film pensée pour la scène. Les flûtes dominent, soutenues par une voix à la couleur arabisante. Les thèmes guident l’attention et balisent les seuils d’adhérence. Le nouveau projet se démarque :

Ce ne sera pas un concert ; c’est une musique de film qui m’accompagnera

Chaque motif musical correspond à une étape du voyage. La musique crée un cadre commun là où l’expérience reste singulière. Elle fédère la salle, puis s’efface pour laisser agir l’imaginaire.

Calédonie en filigrane : une matrice biographique

L’artiste a vécu plus longtemps en Nouvelle-Calédonie que dans son pays natal. Cette insularité a nourri sa sensibilité et son rapport au sacré. Elle décrit le territoire comme puissant, ressourçant et mystique. Son premier spectacle, Éveil, intégrait des chants de Lifou en Drehu.
Des sons naturels y étaient travaillés avec des artistes locaux (Dany, Gus). Le nouveau projet s’en distingue par sa forme et son intention. On passe du concert scénique à la fresque initiatique orchestrée. L’ancrage calédonien demeure, discret mais constitutif.

Pourquoi cette proposition maintenant ?

Le public cherche des expériences plus qu’un simple récit. Les scènes pluridisciplinaires répondent à cette attente. La mythologie offre des repères universels et non polémiques. Le voyage intérieur devient un outil de médiation culturelle. La Nouvelle-Calédonie, terre d’identités multiples, comprend ce langage. Relier intime et collectif donne du souffle aux programmations. Cette pièce coche ces cases sans renoncer à l’exigence. Elle s’adresse aux curieux de mystique comme aux amateurs de musique.

Le pari est clair : faire de l’hypnose une grammaire scénique exigeante. La référence égyptienne sert de boussole, pas de folklore. La musique tient la scène, l’imaginaire fait le reste. La Calédonie affleure comme matrice intime et esthétique. L’invitation tient en une phrase : entrer, éprouver, ressortir plus présent.

Tags: Égypte antiquehypnose de scèneJérôme Michelmusique originalenouvelle-calédoniespectacle immersifVirginie Boisseau-Loys

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