Le développement équilibré passe par l’action, pas par les discours. À Maré, l’État réaffirme sa présence et son engagement concret pour la sécurité, l’éducation et l’environnement. Une démonstration claire de ce que signifie la République : protection, investissement et continuité territoriale.
Un État présent sur le terrain et à l’écoute des réalités locales
Le commissaire délégué de la République pour la province des Îles Loyauté, Jules Hmaloko, s’est rendu à Maré pour rencontrer Madame la maire, Marie-Lyne Sinewami, ainsi que les autorités coutumières.
Loin des postures symboliques, cette visite incarne une présence républicaine active et bienveillante.
Le représentant de l’État a rappelé le soutien ferme de la République au financement d’opérations stratégiques destinées à renforcer le rayonnement de l’île et à améliorer le quotidien des habitants.
Ces échanges ont mis en lumière la volonté d’avancer ensemble, dans une logique de responsabilité partagée : l’État accompagne, mais attend en retour une gestion rigoureuse et une mobilisation locale à la hauteur des enjeux.
L’école de Patho transférée : une réponse concrète aux risques naturels
Dans le contexte des risques environnementaux et tsunamis, le déménagement de l’école de la tribu de Patho vers celle de Penelo, à plus de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer, n’est pas une simple mesure technique : c’est une décision stratégique, un acte de prévoyance.
Cette opération essentielle, qui permettra d’accueillir une centaine d’élèves dans des conditions de sécurité optimales, bénéficie d’un financement de 66 % par l’État, soit 149,3 millions de F.CFP, au titre du Fonds communal de développement 2025.
Ce soutien massif illustre la priorité donnée par la République à la protection de la jeunesse et à la préservation des infrastructures scolaires dans les zones à risque.
Protéger la nature, c’est aussi protéger les habitants
L’État investit également dans la sécurisation environnementale de l’île, avec des travaux d’étanchéité de l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND). Cet engagement vise à préserver la nappe phréatique et à renforcer le tri à la source, condition indispensable à un développement durable.
Financé à hauteur de 122 millions de F.CFP via le Fonds vert 2025, ce chantier s’inscrit dans une approche responsable : protéger la ressource, anticiper les risques, garantir l’avenir. Loin des slogans, cette action concrète témoigne d’une écologie de résultats, au service des habitants — non d’une idéologie déconnectée du terrain.
Le soutien appuyé de l’État au développement harmonieux de Maré a été salué par la maire et les autorités coutumières. Ce consensus rare montre que, lorsque la République agit avec cohérence et respect, elle rassemble.
À travers ces investissements, l’État rappelle que la continuité territoriale n’est pas une promesse, mais un devoir. En soutenant les communes, il renforce le lien national et affirme une vision claire :
la France protège, investit et prépare l’avenir, jusque dans les îles les plus éloignées.