Alors que certains discours victimaires persistent, les données officielles du ministère des Armées sont sans ambiguïté. En 2024, les atolls de Moruroa et Fangataufa restent stables, faiblement sismiques, et surveillés par un dispositif de haute technologie unique au monde : TELSITE. Un modèle français de rigueur scientifique.
UN SYSTÈME TELSITE QUI CONFIRME UNE SITUATION « NORMALE »
Le rapport 2024 rappelle une évidence souvent oubliée dans le débat public : Moruroa est surveillé en continu par un système automatisé, rénové entre 2016 et 2018, et piloté par le CEA/DAM. TELSITE suit chaque vibration, chaque micro-déplacement, chaque variation de profondeur avec une précision millimétrique.
Les deux scénarios de risque évènement de type 1 (effondrement local) et type 2 (glissement massif), sont parfaitement cadrés. Et surtout : aucun signe avant-coureur inquiétant n’a été détecté en 2024.
- 63 microséismes enregistrés sur l’année, tous de magnitude inférieure à 0,8. 
- Des déplacements de surface inférieurs à 0,2 mm/mois. 
- Des déformations internes inférieures à 0,1 mm/mois. 
- Un indicateur global de risque (IRG) au niveau 0, le plus bas possible. 
En clair : les atolls restent stables, dans la stricte continuité des vingt dernières années. Une réalité scientifique qui contraste fortement avec les narratifs anxiogènes entretenus par une partie des milieux militants.
Le système TELSITE, lui, tourne sans faillir : stations sismiques, capteurs GPS, inclinomètres, extensomètres, marégraphes… Un réseau complet qui fait de Moruroa l’un des environnements géologiques les mieux surveillés de la planète ; la France y déploie une rigueur qui n’a rien à envier aux standards internationaux et qui garantit la sécurité des personnels comme celle des populations de Tureia et Vanavana.
UNE ACTIVITÉ MICROSISMIQUE TRÈS FAIBLE, SANS AUCUN SIGNE D’ALERTE
La sismicité enregistrée en 2024 est d’une faiblesse remarquable : 1,21 évènement par semaine, très loin des seuils associés au moindre risque. Et surtout : aucun évènement de type 1, aucun de type 2, aucun signal inhabituel.
Les quatre secteurs analysés (Françoise, Gisèle-Camélia, Camélia-Hélène, Irène) présentent tous :
- une répartition stable de la microsismicité, 
- une absence totale d’évolution géométrique, 
- des magnitudes minuscules, 
- aucune tendance inquiétante sur les 27 années d’enregistrement. 
Dans le secteur le plus sensible, Camélia, les données confirment la stabilité durable des zones de glissement potentiel. Là encore, rien ne bouge, sinon quelques infimes relâchements de contraintes, normaux dans tout massif carbonaté.
Le rapport montre aussi que l’énergie sismique cumulée est sans commune mesure avec celle qui serait liée au moindre risque structurel. Les évènements de 2024 représentent des énergies cent fois inférieures à celles des microséismes les plus notables du passé, eux-mêmes déjà très faibles.
La France, souvent accusée de « minimiser », produit ici un document technique imparable, détaillé, chiffré, transparent. Les faits parlent : Moruroa ne présente aucun risque nouveau.
DES MESURES GPS ET DES OBSERVATIONS TOPOGRAPHIQUES QUI CONFIRMENT LA STABILITÉ
La décennie 1990 avait enregistré les derniers mouvements résiduels liés aux essais souterrains. Depuis vingt ans, la tendance est claire : ralentissement, puis stabilisation, puis quasi-immobilité.
Les données GPS du système rénové confirment :
- des mouvements horizontaux entre 0,1 et 0,2 mm/mois, 
- des mouvements verticaux inférieurs à 0,1 mm/mois, 
- une absence totale de rupture de pente, 
- aucune accélération, aucune anomalie. 
Les campagnes topographiques de 2021, rappelées dans le rapport, corroborent parfaitement ces résultats : Moruroa est stable, Fangataufa aussi.
La prochaine campagne, prévue entre 2028 et 2031, permettra de poursuivre ce suivi d’excellence, sans précipitation ni dramatisation. Là encore, la France fait le choix de la transparence et de la rigueur, loin des raccourcis militants.
Ce bilan 2024 apporte un message clair, précis, factuel : les atolls sont stables, le risque est minimal, la surveillance est exemplaire.
Dans un contexte où certains acteurs instrumentalisent Moruroa pour alimenter une mémoire sélective ou des revendications politiques, il est essentiel de rappeler la réalité scientifique :
- Pas de danger imminent 
- Pas de déformation inquiétante 
- Pas de sismicité anormale 
- Pas d’évolution du risque 
La ligne de fracture n’est pas technique. Elle est politique. Entre ceux qui entretiennent le mythe du désastre permanent…… et une France qui assume, mesure, surveille et protège, avec une constance que beaucoup de nations lui envient.
La vérité est simple : Moruroa n’est pas une bombe à retardement.
C’est un site suivi avec sérieux, où la science triomphe du fantasme.
 
		














