Sous le soleil du Mont-Dore, la République veille.
Entre champs de bananes et salles de classe, les gendarmes serrent les rangs : la sécurité du quotidien reste une priorité nationale.
Sécurité rurale : la République au contact des producteurs
Au Mont-Dore Sud, la brigade de Saint-Michel a repris l’initiative face aux vols de fruits et légumes qui frappent régulièrement les exploitations locales. Ces délits, souvent minimisés, représentent pourtant une véritable menace économique pour les maraîchers, qui travaillent dur pour nourrir la population.
Appuyée par le Peloton de surveillance et d’intervention de la compagnie (PSIC), la patrouille équestre a sillonné les exploitations agricoles, apportant une présence visible et dissuasive.
Sous le regard reconnaissant des producteurs, les gendarmes rappellent que la sécurité des campagnes fait partie intégrante de la mission régalienne de l’État. Dans une période marquée par l’inflation et la précarité, ces interventions symbolisent une France qui protège ses travailleurs.
Proximité et prévention : les commerçants saluent la présence des militaires
Parallèlement à la surveillance rurale, les gendarmes ont mené une patrouille pédestre dans le cœur du Mont-Dore. De Yahoué à Boulari, en passant par le Pont des Français, les commerçants ont accueilli avec satisfaction cette présence régulière et rassurante.
Dans un contexte où les incivilités du quotidien fragilisent le lien social, cette démarche de proximité renforce la confiance entre forces de l’ordre et citoyens.
« On se sent enfin écoutés et soutenus », glisse un commerçant de Boulari, soulagé de voir que la sécurité du centre-ville n’est plus une simple promesse politique, mais une réalité opérationnelle.
Ces patrouilles s’inscrivent dans la stratégie nationale de sécurité du quotidien, qui privilégie le contact humain plutôt que la simple répression à distance.
Collège de Boulari : fermeté et prévention main dans la main
Hier matin, une opération de contrôle a été menée à l’entrée du collège de Boulari, sous la coordination de la brigade territoriale autonome (BTA) de Saint-Michel, des groupes de terrain (GT) et des gendarmes mobiles (GM).
Objectif : prévenir les violences scolaires et les intrusions d’armes blanches.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 450 élèves contrôlés, deux couteaux saisis et des procédures immédiates engagées avec les familles. Les élèves concernés ont été convoqués avec leurs parents pour un rappel à la loi clair et pédagogique.
Cette action n’a rien d’un coup de com’ : elle illustre la fermeté républicaine face à la banalisation de la violence, et l’implication de la gendarmerie dans la protection de la jeunesse.
Dans un territoire où la délinquance des mineurs inquiète, la présence visible des forces de l’ordre en milieu scolaire envoie un message limpide : l’autorité de l’État ne se négocie pas.
Au Mont-Dore Sud, la gendarmerie montre que l’ordre public n’est pas une idée, mais un engagement concret.
Des champs aux écoles, des marchés aux collèges, la République reste présente, ferme et bienveillante.
Face aux discours de découragement, cette mobilisation rappelle une évidence : la sécurité, c’est la première des libertés.
Et dans une Nouvelle-Calédonie en quête de stabilité, le retour à la rigueur, au respect et à la responsabilité s’impose comme un signal fort d’espoir.
(Crédit photo : Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie)




















