Régie Pub
mardi 2 décembre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
    • La parole aux jeunes
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
    • La parole aux jeunes
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Pourquoi l’abolition de l’esclavage reste un combat contemporain

La Dépêche par La Dépêche
2 décembre 2025
dans Journée Mondiale
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
4 minutes

Chaque 2 décembre, la communauté internationale marque un rappel cinglant : l’esclavage n’appartient pas au passé. Travail forcé, exploitation sexuelle, servitude domestique, trafics humains… Ces réalités que l’on croit lointaines concernent aujourd’hui près de 50 millions de personnes selon l’OIT. Un chiffre effarant qui révèle un paradoxe : plus le monde parle de droits humains, plus les économies souterraines prospèrent dans l’ombre.

Cette journée commémorative est tout sauf un rituel. C’est une alarme mondiale.

Un fléau actuel, économique et criminel

Loin d’être un vestige historique, l’esclavage moderne est devenu une industrie.
Selon l’ONU, près de 28 millions de personnes vivent en situation de travail forcé, souvent dans l’agriculture, la pêche, la construction ou les chaînes logistiques mondiales. À cela s’ajoutent plus de 22 millions victimes de mariages forcés, parfois conclus avant même l’adolescence.

Dans de nombreux pays émergents, la pauvreté, l’absence d’État de droit et la corruption créent un terrain favorable aux réseaux criminels. L’exploitation humaine y est aussi rentable que le trafic de drogues mais bien moins visible, donc moins combattue.
Dans les démocraties développées, la situation est plus insidieuse : exploitation de sans-papiers, travail clandestin, prostitution forcée. L’esclavage moderne s’adapte, il ne disparaît pas.

Le silence et l’invisibilité : les deux armes des exploiteurs

Si les chiffres alarmants peinent à choquer, c’est parce que l’esclavage moderne se cache derrière des pratiques banalisées : contrats illégaux, dette imposée, confiscation de documents, emprise psychologique.
Le phénomène prospère d’autant plus que les victimes sont souvent invisibles, marginalisées ou dépendantes de leurs exploiteurs pour leur survie.

Pour les organisations internationales, le défi n’est plus seulement juridique, mais culturel. Il faut briser le tabou, et surtout lever le voile sur la complicité passive de sociétés entières qui profitent, parfois sans le savoir, d’un système fondé sur l’exploitation extrême.

Où se situe la Nouvelle-Calédonie dans ce paysage mondial ?

Le territoire n’est pas confronté aux formes industrielles d’esclavage observées en Asie ou au Moyen-Orient, mais cela ne signifie pas qu’il est exempt de risques.
La Nouvelle-Calédonie est touchée par des formes indirectes d’exploitation : travail dissimulé dans l’économie informelle, situations d’emprise dans certains emplois précaires, exploitation domestique ponctuelle, pratiques de dépendance économique ou sociale liées à l’endettement.
Le phénomène reste marginal, mais les acteurs sociaux signalent une fragilité structurelle : isolement géographique, fortes inégalités, dépendance économique, précarité dans certaines familles et manque de dispositifs d’accompagnement spécialisés.

La Nouvelle-Calédonie possède, comme beaucoup de territoires français, une histoire faite de déportation pénale et de rapports de force propres à son époque. Mais il faut le dire clairement : ce passé ne peut en aucun cas être instrumentalisé pour alimenter un récit victimaire ou pour comparer artificiellement la situation d’hier avec l’esclavage moderne.
Au contraire, cette mémoire rappelle surtout que le territoire a su se structurer, se développer et affirmer un cadre républicain solide. La Calédonie n’est pas un foyer d’esclavage moderne, et ceux qui prétendent le contraire travestissent la réalité. Reste qu’une vigilance de bon sens s’impose, comme partout ailleurs, pour éviter l’apparition de dérives isolées.

Le 2 décembre n’est pas une simple date au calendrier : c’est un miroir.
Un miroir qui renvoie un fait dérangeant : l’exploitation humaine reste l’un des marchés les plus prospères du monde. Tant que la pauvreté, les conflits et les réseaux criminels progresseront, l’esclavage moderne aura de nouvelles victimes.

La question centrale devient alors :
combien de temps encore le monde acceptera-t-il que l’être humain soit la marchandise la plus rentable de la planète ?

Tags: 2 décembredroits humainsesclavage moderneexploitationnouvelle-calédonieONUtravail forcé
Article précédent

Je me réveille, trois “facilitateurs” ont atterri à Nouméa

Article Suivant

Violation du secret professionnel : une ex-procureure de Nouvelle-Calédonie condamnée

Article Suivant

Violation du secret professionnel : une ex-procureure de Nouvelle-Calédonie condamnée

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

02/12 à 08:05

Bougival : qui sabote vraiment l’accord ?

Ils avaient promis un accord solide, une sortie de crise, un cap. Aujourd’hui, ces mêmes respo...

02/12 à 07:04

Violation du secret professionnel : une ex-procureure de Nouvelle-Calédonie condamnée

Une magistrate qui connaît la loi… mais l’a enfreinte. Un dossier délocalisé, une condamna...

02/12 à 07:02

Pourquoi l’abolition de l’esclavage reste un combat contemporain

Chaque 2 décembre, la communauté internationale marque un rappel cinglant : l’esclavage n’a...

02/12 à 05:03

Je me réveille, trois “facilitateurs” ont atterri à Nouméa

Je me réveille, trois “facilitateurs” ont atterri à Nouméa pour “lever les ambiguïtés�...

01/12 à 19:02

L’Australie nomme Megan Bainbridge, un signal fort dans le Pacifique

L’Australie rebat ses cartes diplomatiques en Nouvelle-Calédonie. Une nomination stratégique,...

01/12 à 17:15

Chiens : le langage secret que leurs maîtres ignorent encore

Nos chiens nous parlent. Pas avec des mots, mais avec une grammaire faite de queues qui bougent, ...

01/12 à 16:00

Ruée folle sur les crabes avant l’interdiction !

Impossible d’ignorer l’affluence compacte qui a envahi Nouméa en ce dernier dimanche de nove...

01/12 à 15:05

SIDA : pourquoi le 1er décembre reste un combat mondial oublié

Chaque 1er décembre, la planète s’arrête brièvement pour rappeler une réalité trop vite r...

01/12 à 14:33

Sécurité : ce que le Haussariat révèle… et que personne n’osait dire

Devant la montée des violences, la circulation d’armes blanches et les trafics de stupéfiants...

01/12 à 13:49

Cycliste grièvement blessé à Normandie : un appel à témoins lancé après une fuite

Un grave accident de la route survenu dans la nuit du 25 novembre 2025, dans le secteur de Norman...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

MALIMALITAKI FOTUTATA : PREMIèRE INGéNIEURE FUTUNIENNELA FOA : UN ADMINISTRé AGRESSé ET DéPOUILLé, ENQUêTE EN COURSSMT, SMGM, MKM : LE GRAND FEU VERT DU NICKELSUD PRO 2025 : LE PLAN QUI A REMIS LES ENTREPRISES AU TRAVAILL’ACAPA, 50 ANS APRèS : LE DERNIER REMPART CONTRE LA SOLITUDE DES AîNéSMACRON RELANCE LE SERVICE MILITAIRE : LA FRANCE EN ORDRE DE BATAILLENOUMéA – RIVIèRE-SALéE : UN VéHICULE VOLé RETROUVé ACCIDENTé, DEUX INTERPELLATIONS, UN ADULTE CONDAMNéPUBLICITé FONCIèRE : FIN DU LAXISME ADMINISTRATIF

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • Coup de gueule
    • Journée Mondiale
    • La parole aux jeunes
  • Le Débrief
  • Mémoire
  • Tribune
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • SudTV
    • Le Talk
    • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa