Un post publié sur Facebook par le Baku Initiative Group prétend montrer des violences policières en Nouvelle-Calédonie avec le hashtag Bougival en renfort Pourtant cette vidéo ne vient pas d’ici Elle est sortie de son contexte et recyclée pour faire croire à une répression qui n’existe pas localement Un procédé classique des officines de désinformation qui exploitent l’émotion brute des images pour peser sur le débat calédonien.
Le rôle trouble du Baku Initiative Group
Créé en 2023 le Baku Initiative Group se présente comme une organisation anticoloniale regroupant différents mouvements indépendantistes de territoires français en réalité il s’agit d’un relais d’influence piloté depuis l’Azerbaïdjan et déjà accusé de manipuler l’opinion en Nouvelle-Calédonie Ce groupe s’inscrit dans une stratégie plus large de Bakou qui cherche à affaiblir la France sur la scène internationale en s’appuyant sur des relais locaux et sur la caisse de résonance des réseaux sociaux.
La mécanique de l’ingérence étrangère
Les méthodes sont toujours les mêmes diffuser de fausses informations ou des vidéos détournées créer la confusion et amplifier les divisions existantes La DGSI a déjà mis en garde contre ces campagnes qui rappellent les techniques de guerre psychologique héritées de l’ère soviétique Des images sans contexte suffisent à semer le doute et à alimenter les discours radicaux Pendant ce temps la population locale est prise en otage d’une propagande qui instrumentalise ses difficultés.
La vigilance comme seule réponse
En Nouvelle-Calédonie où les tensions sont déjà vives cette manipulation doit alerter Plus que jamais il est nécessaire de vérifier les sources de chaque image de chaque message et de chaque récit La désinformation n’est pas un détail elle est une arme stratégique utilisée pour influencer le cours des événements La séquence publiée par le Baku Initiative Group en est une illustration parfaite et montre à quel point l’ingérence étrangère s’invite dans notre quotidien.