Un arsenal inédit vient d’être dévoilé pour protéger la souveraineté française. Face aux ingérences étrangères, Paris frappe fort avec un registre novateur contraignant.
Un registre inédit pour traquer les influences étrangères
À partir du 1er octobre 2025, toute organisation ou individu agissant pour le compte d’une puissance étrangère devra se déclarer dans un registre numérique public. Géré par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), ce dispositif constitue une révolution dans la lutte contre les pressions exercées par Moscou, Pékin, Ankara ou Téhéran.
Ce répertoire, inspiré du FARA américain et du FIRS britannique, liste les actions d’influence étrangères menées auprès des élus, des institutions ou du grand public. Campagnes médiatiques, rendez-vous politiques, collectes de fonds : rien n’échappera au contrôle.
Des sanctions lourdes pour les fraudeurs
La France a tiré les leçons de sa vulnérabilité. Omettre de déclarer ses activités exposera les contrevenants à des sanctions exemplaires : jusqu’à trois ans de prison, 45 000 (5 400 000 Francs CFP) euros d’amende, et pour les personnes morales, une amende lourde pouvant grimper à 225 000 euros ( 27 000 000 Francs CFP) assortie d’une interdiction d’aides publiques.
La HATVP pourra en outre émettre des mises en demeure, astreintes, et saisir la justice pour les cas les plus graves. Think tanks, instituts et partis étrangers hors UE seront désormais sous surveillance renforcée, de même que les anciens responsables politiques dont la reconversion dans le privé sera scrutée pendant cinq ans.
Une riposte nationale à la nouvelle guerre d’influence
Dans un contexte de « nouvelle ère froide », où la Russie, la Chine, la Turquie et l’Iran déploient des offensives informationnelles, le gouvernement français choisit la fermeté. Gel des avoirs financiers, usage expérimental d’algorithmes de renseignement pour identifier des réseaux d’ingérence, rapports réguliers au Parlement : la machine étatique se muscle pour répondre à une menace protéiforme.
Désormais, toute tentative d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation – qu’il s’agisse de manipuler l’opinion, de perturber les institutions ou de financer des opérations occultes – pourra être poursuivie avec la même sévérité que le terrorisme.
Avec ce registre, la France se place à l’avant-garde de la défense de sa souveraineté. Signal fort envoyé aux puissances étrangères : le temps de l’impunité est terminé.