Publication de sa tribune « La Nouvelle-Calédonie doit demeurer française »
Il y a des visites officielles qu’on oublie. Et puis, il y a celles qui réordonnent le paysage. Celle de Sarah Knafo appartient à la seconde catégorie. À rebours du « syndrome Valls » et des contorsions du Rassemblement national, la députée européenne a prononcé les mots que toute une partie du pays attendait : fermeté, clarté, continuité française. Pas de langue de bois, pas de synthèse molle, pas de diplomatie de pacotille. Dans sa tribune, diffusée à Paris et partagée massivement en Nouvelle-Calédonie, Sarah Knafo dénonce un renversement des priorités, où les vaincus des urnes sont traités en partenaires incontournables, pendant que les loyalistes sont priés de faire profil bas. Elle refuse cette inversion morale.
Cinq citations-clés qui plantent le décor :
• « Les patriotes calédoniens ont tout accepté, même un jeu démocratique biaisé. Et pourtant, ils ont gagné. »
• « Trois référendums ont tranché. Il faut refermer ce chapitre et tourner la page. »
• « Céder un pouce de terrain aux violents, c’est encourager les violences de demain. »
• « La Nouvelle-Calédonie est une pièce stratégique dans la compétition mondiale. L’abandonner serait une faute historique. »
• « Nos intérêts autant que nos principes nous commandent de soutenir ceux qui ont choisi de rester Français. »
Son propos est précis : restaurer l’ordre, fermer le cycle des référendums, relancer le développement économique, contenir l’influence étrangère (Chine, Azerbaïdjan), et réaffirmer l’ancrage français comme une évidence stratégique. Dans un style qui tranche avec la fadeur techno des figures parisiennes, elle souligne que la Nouvelle-Calédonie est plus grande que la Picardie, et qu’elle est l’une des clés d’approvisionnement de la France en minerais critiques. Ce n’est donc pas un “caillou”, mais un avant-poste. Et ceux qui s’y battent pour la République méritent plus que de la compassion : ils méritent un projet.
Un signal politique fort Knafo incarne, à sa manière, l’union des droites en devenir : celle qui ne confond pas ordre et compromis, celle qui distingue clairement le courage de la violence, et l’appartenance de la repentance. Face à Mathilde Panot (La France Insoumise), qui a soutenu les indépendantistes, et à Marine Le Pen (RN), qui a multiplié les ambiguïtés, elle offre une position limpide : le respect des urnes, la fin des euphémismes, et le soutien aux Français du Pacifique.
Et maintenant ? Après la visite de François-Xavier Bellamy (LR) et Sarah Knafo (R!), il manque encore un acteur à cette séquence : Jordan Bardella, resté jusqu’ici en retrait sur le dossier calédonien. Mais le terrain est désormais balisé : une droite qui s’assume, une ligne qui clarifie, et un message simple à tous ceux qui doutent de la République au bout du monde : La fermeté n’est pas un excès. C’est une nécessité.
Nos intérêts, autant que nos principes, nous commandent de soutenir les Calédoniens qui ont choisi de rester Français. Mes propositions. ⤵️ pic.twitter.com/De1J1gvJtv
— Sarah Knafo (@knafo_sarah) June 3, 2025