Deux semaines pour enclencher la machine. Manuel Valls veut associer toutes les délégations au travail juridique de l’accord.
Un comité de rédaction pour traduire l’accord en lois
Manuel Valls présidera mi-août un « comité de rédaction » à Nouméa ou en visioconférence. Objectif : rédiger collectivement le projet de loi constitutionnelle et de loi organique permettant la mise en œuvre de l’accord de Bougival.
Cette étape doit lever les ambiguïtés et clarifier l’esprit du texte signé par toutes les délégations politiques.
Une méthode transparente et inclusive
Les délégations politiques seront pleinement associées à chaque phase de rédaction. Valls insiste sur une porte ouverte au dialogue et sur un travail étroit, en bilatérales comme en séances plénières. Il rappelle que l’accord est une promesse de stabilité, de paix civile et de réconciliation, et que chacun porte désormais la responsabilité collective de le faire vivre.
La présidente de la province Sud, Sonia Backès, a relayé l’information sur ses réseaux sociaux. Elle insiste sur l’importance d’associer tous les acteurs à ce travail législatif, estimant que cette démarche permettra de :
clarifier juridiquement ce qui mérite de l’être
Un calendrier déjà fixé
Dès septembre, les élections provinciales seront reportées, et les orientations du projet seront inscrites dans la Constitution via une révision à l’automne. Le projet d’accord sera ensuite soumis au vote des Calédoniens en février 2026 : « Ce sont eux, et eux seuls, qui décideront de leur avenir », martèle Manuel Valls.