« Ils font à nouveau sans nous », écrit le compte proche du FLNKS. Mais qui est ce « nous » ? Derrière la plainte victimaire se cachent toujours les mêmes figures, les mêmes revanchards. Parmi eux, un nom revient : Matthias Chauchat.
Quitter la table… et crier à l’exclusion
Dernier exemple en date : alors que le comité de rédaction de la réforme constitutionnelle avance, les réseaux sociaux indépendantistes dénoncent d’être « mis de côté ». Sauf qu’il faut rappeler une évidence : ce sont eux qui ont claqué la porte des discussions, eux qui ont exigé des tête-à-tête bilatéraux, eux encore qui ont refusé de s’asseoir à la table commune. Résultat : le pays continue sans eux. Et c’est logique.
Chauchat, le « nous » des revanchards
Quand on lit ce « ils font à nouveau sans nous », il faut comprendre que ce « nous » n’a rien d’innocent. Matthias Chauchat, professeur de droit public à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, est régulièrement accusé de transformer son amphithéâtre en tribune politique. Ses cours sont critiqués pour leur tonalité militante, plus proches d’un tract du FLNKS que d’un enseignement neutre. L’universitaire incarne parfaitement cette posture : dénoncer l’exclusion tout en alimentant lui-même, depuis des années, une vision partisane, revancharde, où l’histoire sert d’arme au lieu d’être enseignée avec objectivité.
La stratégie du « pauvre petit moi »
À force de refuser, bloquer et menacer, le FLNKS joue désormais les victimes. Un peu comme ces enfants capricieux qui boudent le repas, puis hurlent quand on ne leur sert pas de dessert. Cette attitude, au mieux infantile, au pire méprisante, ne trompe plus personne. Le train avance, les retardataires ne font que regarder passer les wagons.
Un pays qui n’a plus le temps
La vérité est simple : la Nouvelle-Calédonie doit se reconstruire après les émeutes, relancer son économie, rétablir la sécurité et écrire une page nouvelle. Ceux qui désertent n’écrivent pas l’Histoire, ils la subissent. En criant à l’exclusion alors qu’ils se sont exclus eux-mêmes, le FLNKS illustre à merveille la politique du pire : irresponsabilité, victimisation et absence totale de projet concret.
Le FLNKS, comme des « enfants roi », refuse de jouer collectif mais crie à l’injustice quand le pays avance sans eux. Et quand ce discours est relayé par des universitaires comme Matthias Chauchat, accusés de propagande et de revanche politique, il devient la caricature d’un mouvement qui n’a plus rien à proposer sinon le ressentiment.