Quand les étudiants de l’EGC BS s’ancrent dans leur territoire avec la DDET, c’est tout l’écosystème calédonien qui y gagne. L’EGC Nouvelle-Calédonie appartient, depuis son ouverture, au réseau national des écoles de commerce EGC Business School. Fondé il y a près d’un demi-siècle, le Réseau EGC Business School rassemble 20 campus, 16 en métropole et 4 en Outre-mer, qui proposent des formations généralistes et professionnalisantes post-bac en 3 ou 5 ans. Implantés majoritairement dans des villes de taille moyenne reconnues pour leur qualité de vie, ces campus sont étroitement adossés aux entreprises locales et pleinement ancrés dans leur territoire.
Une école connectée à son territoire
Dans un territoire insulaire de 250 000 habitants, l’ancrage territorial n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale. Pour l’EGC BS Nouvelle-Calédonie, la réponse est sans détour : quatre fois oui ! Oui pour rester connectée aux besoins économiques et sociaux, oui pour comprendre le contexte local, oui pour y contribuer par l’action pédagogique, et oui pour tisser un réseau solide au service de l’emploi.
Notre mission est de former des étudiants ancrés dans leur environnement, conscients des réalités calédoniennes
souligne un membre de l’équipe pédagogique.
Des projets concrets au cœur du développement local
Cette année, les étudiants de l’EGC BS ont été sollicités par la Direction du Développement Économique et du Travail (DDET) de la province Sud pour mener trois études de marché et benchmarks. Un partenariat qui illustre parfaitement la volonté commune de rapprocher école et institutions.
Les futurs diplômés ont travaillé sur des sujets complexes et exigeants, avec un encadrement étroit et un objectif clair : produire une analyse utile au développement du territoire.
Impliquer les étudiants dans des projets réels, c’est leur donner le goût du terrain et la responsabilité du résultat
confie Raphaël Larvor, représentant de la DDET.
Un échange gagnant-gagnant pour tous les acteurs
Au-delà du volet académique, cette collaboration représente un exemple d’intégration réussie entre enseignement supérieur et besoins institutionnels. Les étudiants y trouvent une expérience concrète, tandis que la DDET bénéficie d’un regard neuf et d’une analyse de qualité sur les dynamiques économiques locales.
Naïa Watéou salue « l’enthousiasme, la rigueur et l’engagement » des étudiants, malgré la complexité des sujets traités. L’initiative démontre qu’une école territoriale peut être à la fois exigeante et innovante, tout en contribuant directement à la stratégie de développement économique du pays.
Vers une nouvelle génération d’acteurs économiques
En se confrontant à la réalité des entreprises et des institutions, les étudiants de l’EGC BS développent non seulement des compétences professionnelles, mais aussi une conscience citoyenne. Leur travail alimente une meilleure connaissance du marché de l’emploi calédonien, indispensable pour construire l’avenir économique local.
Ce type de projet préfigure une école de commerce ouverte, enracinée et utile, une école qui forme non seulement des managers, mais des bâtisseurs de territoire.
L’expérience menée entre la DDET et l’EGC BS Nouvelle-Calédonie confirme une évidence : l’avenir de l’enseignement supérieur passe par l’ancrage territorial. Une école qui comprend son environnement forme des acteurs capables de le transformer. Et dans une île comme la Nouvelle-Calédonie, cet ancrage n’est pas seulement souhaitable : il est indispensable.