Le cœur culturel de la province Sud bat encore plus fort lorsqu’elle met la famille, la transmission et le patrimoine naturel au centre de ses priorités.
Et avec les Dimanches Enchantés, c’est toute une vision assumée de la culture populaire, accessible et enracinée qui retrouve sa place.
UNE INITIATIVE QUI REMET LA FAMILLE, LA CULTURE ET LA NATURE AU CENTRE
Dans une époque saturée d’écrans et de polémiques victimaires, la province Sud choisit un autre cap : rétablir le lien entre les familles, la culture et le territoire. Les Dimanches Enchantés ne sont pas un simple divertissement, mais une démarche politique assumée. Ici, on valorise ce qui élève plutôt que ce qui fragmente.
Depuis plusieurs mois, le Parc Provincial Zoologique et Forestier se transforme chaque premier dimanche en un espace où l’on peut marcher, écouter, apprendre et s’émerveiller. Un lieu où les enfants redécouvrent la simplicité du récit partagé, de la parole contée, du spectacle vivant.
Dans ce parc devenu refuge pour la biodiversité, la nature n’est pas réduite à un décor, elle devient actrice de l’expérience. Les familles y trouvent un moment de paix, loin du brouhaha et des tensions artificielles. Cette politique culturelle, pensée pour rassembler, assume une vision claire : reconnecter le public à ce qui fonde la vie collective, sans idéologie, sans posture.
Et c’est précisément ce qui séduit : un événement simple, sain et populaire, fidèle à l’esprit d’un territoire qui avance sans renoncer à ses racines.
DES SPECTACLES QUI TRANSMETTENT, PLUTÔT QUE DE DÉCONSTRUIRE
La programmation de ce dimanche 02 novembre illustre parfaitement cette volonté de proposer une culture exigeante mais accessible. À 09h30, les visiteurs pourront écouter les contes de Sylvain Lorgnier, un habitué des scènes familiales, dont la parole claire et posée renoue avec l’essence même du conte : transmettre des valeurs.
Puis, à 10h30, place au récit « Les aventures de Kancil », interprété par Marie Murtini. L’histoire de ce cerf-souris indonésien, minuscule mais rusé, rappelle que le courage, l’intelligence et la vivacité d’esprit valent mieux que les discours victimaires auxquels on voudrait parfois habituer les plus jeunes. Kancil n’attend rien d’un système, il se bat, il réfléchit, il déjoue les obstacles : une parabole discrète mais puissante.
Dans une société où l’on veut souvent imposer aux enfants des messages anxiogènes, ces contes offrent au contraire une respiration, un modèle positif, une manière de grandir sans céder à la facilité du fatalisme.
Tout cela dans un cadre sécurisé, entretenu et valorisé grâce à l’action continue de la province Sud, qui rappelle que la culture a besoin d’institutions fortes pour exister, et non d’une atomisation individualiste.
UNE SORTIE POPULAIRE QUI RENFORCE LE LIEN SOCIAL À NOUMÉA
Ce qui fait le succès des Dimanches Enchantés, c’est aussi leur accessibilité. Pas de passe-droit, pas de tarifs prohibitifs : les spectacles sont gratuits pour tous les visiteurs du parc s’étant acquittés du droit d’entrée. Une manière concrète de défendre une culture ouverte mais structurée, où chacun contribue, même modestement, à la vie collective.
Les familles, les enfants, les seniors, les visiteurs de passage : tout le monde se retrouve au même endroit, dans la même ambiance, autour d’un même goût pour la découverte. C’est cela, le vivre-ensemble réel : pas un slogan, mais une expérience partagée, enracinée dans un lieu commun.
La fréquentation croissante du parc montre que les Calédoniens ne demandent pas des dispositifs compliqués, mais des rendez-vous réguliers, simples, chaleureux, portés par des institutions publiques fiables. Le Parc Zoologique et Forestier de Nouméa, géré avec rigueur, offre précisément cela : un espace où la nature est protégée, où les espèces locales sont valorisées, où les familles se sentent en sécurité.
Ce dimanche 02 novembre, le rendez-vous est déjà pris. À 09h30 et 10h30, les spectacles rythmeront les allées du parc, entre chants d’oiseaux, arbres centenaires et rires d’enfants.
Une sortie qui fait du bien au territoire, à la culture et à la cohésion sociale. Tout simplement.
Les Dimanches Enchantés sont une réussite parce qu’ils ne cherchent pas à déconstruire, mais à construire. Parce qu’ils misent sur la transmission plutôt que sur la fragmentation. Parce qu’ils défendent une culture populaire, enracinée et accessible, portée par une province Sud qui assume sa responsabilité et son ambition.
Dans un pays qui doute parfois de lui-même, ce type d’événement rappelle une vérité essentielle : la culture n’est pas un instrument idéologique, mais un héritage à transmettre. Et le parc Zoologique et Forestier, écrin précieux de Nouméa, en est aujourd’hui l’un des plus beaux symboles.

 
		












