Demain, c’est la Journée contre les violences faites aux femmes.
On nous rappelle que les violences intrafamiliales ont augmenté de 91 % depuis 2019.
C’est flippant, mais on nous explique aussi que ça veut dire une parole qui se libère, des victimes qui osent enfin parler.
On soigne mieux, on écoute mieux, on compte mieux. Ça ne rend pas les chiffres moins durs.
Pendant ce temps, le nouveau FLNKS ressort son couplet.
L’État « s’entête », la consultation sur Bougival serait une manœuvre « juridiquement bancale ».
Ils annoncent la « crise », mais jurent croire encore au « dialogue sincère ».
Traduction : on refuse le cadre mais on garde la chaise au cas où.
Dans les écoles, on lance une plateforme eTwinning Asia Pacific pour parler anglais avec les voisins du Pacifique.
On échange des paysages, de la bouffe locale, des messages en ligne : le monde est compliqué, mais les collégiens savent encore se parler sans communiqué enflammé.
Côté solidarité, Au cœur de Noël redémarre,
la Saint-Vincent-de-Paul cherche des bénévoles,
et on invente un camion-épicerie pour aller vers ceux qui ne peuvent plus bouger.
Quand l’État rame avec les budgets, ce sont les assos qui tiennent la digue.
Le soir, les casinos distribuent 10 millions pour soutenir des projets locaux
et la Casino Padel Cup promet « que du kiff » sur les terrains.
Entre vigilance jaune, padel by night et appel à projets, le pays alterne entre système D et envie d’y croire encore.
Bref.



















