Je me réveille avec un rappel simple : 31 décembre.
La date limite pour vérifier son inscription, changer d’adresse ou s’ajouter sur les listes avant une année 2026 qui va enchaîner municipales, consultation Bougival et provinciales.
Trois scrutins, trois listes différentes, et un seul piège : se réveiller trop tard.
À Nouméa, le service des élections a déjà traité 200 dossiers en un seul week-end.
On a changé de rue, de commune, ou d’avis : il faut le dire maintenant, pas le 31 au soir.
Les jeunes majeurs sont inscrits automatiquement, mais pas toujours au bon endroit.
Bref, tout le territoire révise sa carte d’électeur.
À Bourail, la réunion sécurité confirme le malaise : 1 à 3 vols de voitures par semaine, malgré le triplement des effectifs de gendarmerie.
Les jeunes ne descendent plus voler à Nouméa : ils volent sur place, à portée de phare.
Le maire réclame des injonctions judiciaires pour les décrocheurs des TIG : sans obligation, ils disparaissent après trois jours.
Dans tout le pays, la Journée internationale contre les violences faites aux femmes mobilise institutions, associations, psychologues, et justice.
Depuis 2019, les signalements ont augmenté de 91 % : preuve d’une parole qui se libère, mais aussi d’une réalité qui inquiète.
La Cour d’appel, la Province Sud, les professionnels du social : tout le monde rappelle la même chose — la prévention doit commencer tôt.
Et au milieu de cette journée lourde, une lumière :
Ariana Madelon, 19 ans, devient championne du monde de Ori Tahiti à Tahiti.
Une Calédonienne, seule, tout en haut du podium polynésien.
Un titre rare, un sourire immense.
À Maré, plusieurs paquets de cocaïne refont surface : les habitants jouent le jeu, ramènent tout à la gendarmerie, loin du fiasco de l’île des Pins début 2025.
Et sur le littoral, on rappelle la règle : requins nombreux, vigilance obligatoire.
Bref.
Une journée où on vérifie ses papiers, on compte les voitures volées, on écoute la parole des femmes,
et on célèbre une danseuse qui fait briller le Caillou bien au-delà du lagon.



















