Une entreprise locale respectueuse des règles se retrouve aujourd’hui traitée comme un délinquant économique.
Face à l’arbitraire administratif, la SARL CBWEED décide de monter au créneau et d’en appeler au sursaut démocratique.
CBWEED face à l’arbitraire : quand l’administration piétine ses propres décisions
Ce lundi 15 décembre 2025 marque un tournant grave pour la SARL CBWEED, dépositaire de la franchise CBWEED en Nouvelle-Calédonie.
Une équipe de sept agents, issue des Douanes et de la DASS, est intervenue pour procéder à la saisie de produits à base de CBD, de CBG et de chanvre.
Pour CBWEED, cette opération est vécue comme une injustice majeure, car elle intervient après validation officielle des marchandises, paiement des taxes et absence de toute interdiction formelle notifiée.
Plus troublant encore : la présence active de la DASS, un service qui, depuis des mois, ne répond ni aux courriers, ni aux demandes de rendez-vous, ni aux sollicitations écrites de l’entreprise.
Ce silence prolongé contraste violemment avec la célérité soudaine affichée pour saisir des produits déjà autorisés par l’administration elle-même.
CBWEED le rappelle avec force : aucune dissimulation, aucune fraude, aucune importation sauvage.
Tout a été fait dans le respect strict des procédures.
Chronologie des faits : la preuve d’un dysfonctionnement institutionnel
Les faits sont précis, vérifiables et documentés.
Le 3 juin 2025, les produits au CBD sont déclarés en douane et retenus pour contrôle.
Pendant plus de deux mois et demi, CBWEED multiplie les démarches auprès de la DASS, sans jamais obtenir de réponse officielle.
Le 26 août 2025, faute d’objection sanitaire formalisée, les Douanes libèrent la marchandise.
Les droits de douane et la TGC sont intégralement acquittés, confirmant la conformité administrative de l’importation.
À la mi-novembre 2025, la DAE contrôle le site internet de CBWEED.
Là encore, aucune interdiction de vente n’est notifiée, aucun avertissement n’est formulé.
Et pourtant, en décembre, ces mêmes produits, déjà validés et taxés, sont saisis à la demande de la DASS, au motif d’une prétendue « importation de marchandises prohibées ».
Un revirement incompréhensible, juridiquement fragile et économiquement destructeur.
Pour CBWEED, il ne s’agit plus d’un simple désaccord réglementaire, mais d’un abus de pouvoir administratif.
Pétition citoyenne : CBWEED appelle au sursaut démocratique
La DASS s’appuie sur un code de la santé datant de 1969, totalement déconnecté des réalités contemporaines.
Pendant ce temps, le reste du monde avance : l’Europe, le Canada, l’Australie et les États-Unis reconnaissent le CBD comme un nouvel aliment, encadré mais légal.
Face à cette situation, la SARL CBWEED refuse de se taire.
Une requête a été déposée devant le tribunal administratif afin que la justice tranche et rappelle le droit.
Mais au-delà du recours juridique, CBWEED fait un choix clair : interpeller directement la population.
L’entreprise annonce le lancement d’une pétition en ligne, destinée à exiger :
– la clarification immédiate du cadre juridique du CBD ;
– la fin des saisies arbitraires ;
– le respect des décisions administratives déjà prises ;
– et la protection de la liberté d’entreprendre en Nouvelle-Calédonie.
Cette pétition ne concerne pas uniquement le CBD.
Elle s’adresse à tous les entrepreneurs, salariés, commerçants et citoyens confrontés à une administration qui peut aujourd’hui valider, taxer, puis confisquer sans cohérence ni transparence.
CBWEED le martèle : une démocratie ne peut fonctionner sur l’opacité et la peur.
Sans sécurité juridique, il n’y a ni confiance, ni investissement, ni avenir économique.
Informer, signer et partager cette pétition devient un acte citoyen.
Non par militantisme, mais pour rappeler une évidence : l’État de droit ne se négocie pas, il s’impose.

















