Régie Pub
samedi 4 octobre 2025
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo
No Result
View All Result
La Dépêche de Nouméa
Le Flux
No Result
View All Result

Primes occultes, gestion contestée et liberté d’expression étouffée

La Dépêche par La Dépêche
19 août 2025
dans Société
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
5 minutes

La SACENC, pilier des droits d’auteur en Calédonie, reste minée par ses dérives financières et ses tensions internes. Frais exorbitants, gouvernance douteuse, artistes lésés, évènements à caractère de propagande : retour au cœur d’un scandale qui secoue la culture calédonienne.

La SACENC, censée protéger les artistes et garantir une juste rétribution de leurs œuvres, a été accusé de pratiques financières opaques. La Chambre territoriale des comptes a révélé des anomalies criantes. Alors, la SACENC a-t-elle vraiment défendu la création locale ou s’est-elle transformée en pompe à fric au détriment des musiciens et du public ?

La SACENC, clé de voûte des droits d’auteur en Nouvelle-Calédonie

Créée pour défendre les intérêts des créateurs, la Société des auteurs et compositeurs de Nouvelle-Calédonie (SACENC) occupe une place incontournable dans la vie culturelle locale. Sa mission : collecter les droits d’auteur et les redistribuer aux artistes. En clair, chaque fois qu’une musique est diffusée à la radio, jouée en concert ou utilisée dans un événement, la SACENC intervient pour s’assurer que les créateurs soient rémunérés.

Ce dispositif, calqué sur le modèle de la SACEM en métropole, a longtemps été salué comme un progrès pour les artistes calédoniens.

Sans la SACENC, nombre de musiciens locaux n’auraient jamais perçu un centime sur leurs œuvres

rappelle un ancien administrateur. Cependant derrière le vernis culturel, la SACENC traîne des casseroles. Les contrôleurs publics ont découvert que le président et les administrateurs touchaient des indemnités contraires aux statuts. Or, la loi est claire : ces fonctions doivent être bénévoles.

On a franchi une ligne rouge : quand l’argent des artistes sert à payer ceux qui devraient les défendre

dénonce un sociétaire. La CTC parle même d’une « absence d’agrément légal » : autrement dit, l’organisme collecte et redistribue sans base juridique solide. Un vrai problème de légitimité.

Des dérives financières qui ternissent l’image

Entre 2019 et 2023, les administrateurs se sont octroyés 4,6 millions de francs CFP de primes, dont 1 million pour le seul président. Problème : rien dans les statuts de l’association n’autorisait ces versements. Ils sont donc considérés comme hors la loi.

En parallèle, la SACENC mettait en avant ses chiffres de redistribution. En 2024, l’organisme a reversé 75 millions de francs CFP aux artistes locaux. Une somme record qui donne l’image d’un système en bonne santé… mais qui cache mal les soupçons de mauvaise gestion.

On distribue aux artistes pour redorer le blason, tout en s’accordant des avantages personnels

dénonce un membre critique. En 2023, sur 232 millions de francs collectés, 45 % sont partis en frais de gestion et charges internes, loin du standard international qui plafonne à 30 %.

Quand presque un franc sur deux disparaît dans les tuyaux administratifs, qui peut encore croire que la SACENC a été au service des artistes ?

interroge un producteur local. Le système de collecte repose sur la déclaration volontaire des diffuseurs, sans vérification réelle. Résultat : des recettes en chute de 13 % entre 2019 et 2023.

C’est une passoire, on sait que beaucoup échappent à la déclaration

regrette un musicien. Et quand l’argent arrive enfin, il reste coincé : la trésorerie représente 134 % des droits perçus, signe de retards massifs dans le reversement. Les artistes attendent pendant que la SACENC engrange. Le contraste est flagrant : la trésorerie explose, mais les droits reversés stagnent. Pour beaucoup, la SACENC s’est muée en structure de rente plus qu’en moteur culturel.

Liberté d’expression sous pression

La polémique n’est pas seulement financière. Elle touche aussi à la démocratie interne de l’institution. Lors d’une assemblée générale, un artiste connu sous le pseudonyme Kydam a été exclu pour avoir réalisé des clips dénonçant la gestion de la SACENC.

Cette éviction est perçue par beaucoup comme un signal inquiétant :

Quand un organisme qui vit de la création artistique ne supporte pas la critique, on n’est plus dans la défense des auteurs mais dans la censure

estime un musicien local.

Un système toujours en place mais en perte de légitimité

La Chambre territoriale des comptes a formulé des rappels de droit clairs : obtenir un agrément officiel, mettre fin aux rémunérations illégales, réduire les frais, renforcer les contrôles.

Si la SACENC n’applique pas ces mesures, c’est toute sa crédibilité qui sera emportée

prévient un expert de la gestion publique. Pourtant, peu de signes de changement. Le malaise grandit, et avec lui la question : la SACENC est-elle encore légitime à représenter les créateurs ?

Malgré ces dérives, la SACENC fonctionne toujours aujourd’hui. Elle continue de percevoir les droits d’auteur et de les reverser aux artistes. Mais la confiance s’est fissurée. Pour nombre de créateurs, l’organisme est devenu synonyme de gestion opaque, privilèges cachés et atteintes à la liberté d’expression.

La SACENC est indispensable pour la culture calédonienne, mais elle doit redevenir transparente, sinon elle sera perçue comme un outil détourné

avertit un ancien salarié.

Ce qui devait être une institution au service des artistes calédoniens ressemble aujourd’hui à une machine grippée, où les frais dévorent les droits et où la gouvernance se nourrit d’avantages indus. L’affaire SACENC pose une question qui dérange : en Nouvelle-Calédonie, la culture est-elle gérée dans l’intérêt de ceux qui la font vivre ou dans celui de ceux qui administrent ? Il est temps de briser l’omerta.

Jouer

Tags: artistes calédoniensculture localedroits d'auteurgestion opaqueprimes illégalesSACENCscandale

Continuer la lecture

Quand l’inflation frappe à la porte du frigoSociété

Quand l’inflation frappe à la porte du frigo

18 Juil 2025
La SACENC sous le feu des critiquesSociété

La SACENC sous le feu des critiques

13 Juin 2025
Dernières heures pour s’inscrire au BIA et au BIMerL'actualité locale

Dernières heures pour s’inscrire au BIA et au BIMer

15 Sep 2025
Foire de Bourail 2025 : traditions, concours et fête populaireSociété

Foire de Bourail 2025 : traditions, concours et fête populaire

16 Août 2025
Article précédent

Saint Louis porte la Sainte Couronne

Article Suivant

Aérodrome de Magenta : symbole d’un luxe payé au prix fort

Article Suivant

Aérodrome de Magenta : symbole d’un luxe payé au prix fort

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Fil d'infos

03/10 à 19:39

Démission d’office confirmée, Lalié sort du jeu

Jacques Lalié perd ses mandats : condamné à l’inéligibilité, le Conseil constitutionnel confirme sa démission d’office. Une condamnation ...

03/10 à 17:00

Violences, justice absente, les quartiers tentés par l’auto-justice

Une oreille sectionnée en pleine bagarre, des agresseurs relâchés aussitôt, et les victimes présumées placées en garde à vue. À Nouméa, c...

03/10 à 16:00

Blue Tech : la French Tech et le Cluster maritime plongent ensemble

Jean-Marc Brécard, président de la French Tech Nouvelle-Calédonie, et Lionel Loubersac, fondateur du Cluster maritime ont présenté un partenar...

03/10 à 14:03

Terres, bétail, cultures : le grand audit commence

L’agriculture calédonienne, pilier de souveraineté et de stabilité, retrouve le devant de la scène. Après douze ans de silence statistique, ...

03/10 à 13:04

Le Vanuatu défie l’Australie : pas de “bullying” dans l’accord Nakamal

Vanuatu garde la porte ouverte à un accord avec l’Australie, mais refuse toute pression. Le pays resserre aussi ses liens policiers avec la Chin...

Logo La Depeche
L'actualité en continue
sur La Dépêche
logo ladepeche nc

RUBRIQUES

  • Au delà du récif
  • Economie
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Vidéos

Le réseau

  • OcéaneFM
  • Le JDD
  • La Dépêche de Nouméa
  • SudTV
  • La Factory

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

  • À votre avis ?
  • Accueil
  • BTM Radio
  • Contact
  • Le Flux
  • Mentions Légales
  • Météo
  • Politique de Confidentialité
  • Politique de cookies
  • Régie Pub

© 2025 - La Dépêche de Nouméa

LE PARQUET DIT NON AU RETOUR DE CHRISTIAN TEIN : LA JUSTICE FACE à LA RUEGBNC : 100 ANS D’INDUSTRIE LOCALE FACE AUX DéFIS DU FUTURFIN DE LA GALèRE ? LE NéOBUS DE RETOUR EN 2026MéDECINS éTRANGERS, INFIRMIERS RENFORCéS : LA RéVOLUTION SANTé1942 : QUAND WASHINGTON A ENVISAGé LA NOUVELLE-CALéDONIE !9 000 SIGNATURES AU RéVEIL CONTRE TEINRENCONTRES AéRIENNES : NOUMéA VA PRENDRE DE LA HAUTEURDUMBéA : SéCURITé, UNION LOYALISTE ET MéTHODE DE PROXIMITé

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

Gérer le consentement
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
No Result
View All Result
  • A chaud
    • Politique
    • Economie
    • Société
  • Le Débrief
  • Le Talk
  • Tribunes
  • Au delà du récif
  • Dossiers
    • JUSTICE
    • NICKEL
    • AVENIR INSTITUTIONNEL
    • ÉCONOMIE
    • INDO-PACIFIQUE
  • Vidéos
  • Météo

© 2025 - La Dépêche de Nouméa