À Nouméa comme à Dumbéa, le commerce calédonien continue d’avancer, porté par des entrepreneurs locaux qui croient en la croissance plutôt qu’en la peur du marché.
L’Autorité de la concurrence donne son feu vert à Centrakor, symbole d’un dynamisme économique qui assume la libre entreprise.
Une Nouvelle-Calédonie qui choisit l’initiative plutôt que l’immobilisme
L’annonce est tombée début octobre : l’Autorité de la concurrence de la Nouvelle-Calédonie a validé deux dossiers portés par la société Les Comptoirs de Calédonie, membre du groupe [B], acteur local bien implanté.
Le premier feu vert concerne la mise en exploitation d’un magasin Centrakor de 1 652 m² à Motor Pool (Nouméa). Un projet ambitieux, adossé à un contrat signé avec Centrakor Stores SAS en France, qui prévoit une ouverture d’ici mars 2026 et la création de 18 emplois directs.
Cette implantation stratégique, dans une zone commerciale en plein renouveau, vise à renforcer l’offre de produits d’équipement et de décoration à prix accessibles. Dans un contexte d’inflation persistante, cette orientation répond à la demande réelle des ménages calédoniens : du choix, du prix et du concret.
Loin des slogans victimaires sur la « mondialisation subie », le projet assume un modèle économique fondé sur la compétitivité, la diversité et la liberté d’entreprendre.
Une expansion maîtrisée à Dumbéa, signe d’un succès populaire
Le second dossier, validé le 8 octobre 2025, porte sur l’extension du magasin Centrakor Dumbéa, déjà opérationnel depuis septembre 2023 au sein de la galerie Green Retail.
La surface de vente passera de 1 166 à 1 556 m², soit +390 m², pour faire face à une affluence jugée « exceptionnelle » par l’exploitant. Là encore, le message est clair : le marché fonctionne, et lorsque l’offre séduit, il faut savoir l’accompagner plutôt que la freiner.
Selon le dossier présenté, cette extension vise à améliorer les conditions d’accueil et à présenter une gamme plus large, sans déséquilibrer la concurrence. L’Autorité le confirme : aucune position dominante n’est créée, ni sur la zone de Dumbéa ni sur le Grand Nouméa.
Dans les deux cas, la part de marché du groupe reste inférieure à 25 %, loin de tout monopole.
Les concurrents : GIFI, Nouméa Pas Cher, Géant GBH, conservent leur place.
Autrement dit : plus de choix pour le consommateur, sans déséquilibre pour le marché. Voilà une décision de bon sens.
Le pays arbitre avec rigueur, sans céder à la bureaucratie
Ces deux décisions illustrent une régulation économique intelligente, qui ne confond pas contrôle et étouffement. L’Autorité a appliqué les articles Lp. 432-1 à Lp. 432-5 du Code de commerce local, tout en favorisant la libre concurrence.
Les marchés amont, liés à l’approvisionnement en produits de bazar et de décoration, ont été jugés ouverts et mondiaux : aucun risque de dépendance économique ni de verrouillage.
Les approvisionnements seront majoritairement importés par Centrakor SAS, garantissant une compétitivité des prix au bénéfice du pouvoir d’achat.
Mieux encore : la société Vega, filiale du groupe [B] spécialisée dans les produits d’entretien, approvisionnera de façon marginale les deux magasins.
Une intégration verticale mesurée et locale, qui crée de la valeur sans nuire à la concurrence.
Là où d’autres territoires multiplient les freins administratifs, la Nouvelle-Calédonie choisit le pragmatisme économique : accompagner les investisseurs, sécuriser les emplois et encourager la production locale.
Au-delà de Centrakor, ces deux autorisations traduisent une philosophie économique claire : celle d’un territoire qui croit à la responsabilité entrepreneuriale plutôt qu’à la dépendance publique.
Les grands principes de la concurrence ne sont pas une menace : ils sont une chance, dès lors qu’ils s’accompagnent d’un cadre juridique solide et d’une volonté politique affirmée.
La croissance n’est pas un gros mot, elle est la condition de l’autonomie réelle.
À Motor Pool comme à Dumbéa, le groupe [B] démontre qu’il est possible de créer, investir et prospérer localement tout en s’inscrivant dans un modèle français de transparence économique.
Une Nouvelle-Calédonie qui ose dire oui à l’investissement et non à la frilosité : voilà la meilleure nouvelle économique de cette fin d’année.