Ils veulent du rêve, pas des polémiques.
Et, cette année encore, Nouméa s’apprête à offrir un moment de cohésion populaire dont le pays a cruellement besoin.
UNE VILLE QUI ASSUME SON RÔLE : RASSEMBLER, APAISER, ÉLEVER
Du 13 décembre au 1er janvier, la capitale se transforme en véritable écrin lumineux. C’est devenu un rendez-vous ancré dans l’ADN calédonien : un moment où les clivages s’effacent et où la fierté d’être Nouméen s’exprime sans complexe. Alors que le territoire sort doucement d’années lourdes, la municipalité fait le choix de la beauté, de la culture et de l’ordre pour offrir un mois d’animations gratuites, sécurisées et ouvertes à tous.
Le centre-ville, les baies et la place des Cocotiers s’illuminent jusqu’au 12 janvier. Guirlandes, dispositifs lumineux, arbres étincelants : chaque soir, la ville se pare d’un éclat qui rappelle que la Nouvelle-Calédonie sait faire grand et faire beau. Le majestueux sapin de la place de la Marne devient le point de ralliement des familles. À 19 h, après le premier spectacle du kiosque à musique, la Fête de la Lumière transforme la place en scène féerique, de 19 h à 23 h jusqu’au 30 décembre.
Et c’est cela, la force de Nouméa Féerie : montrer qu’un territoire qui croit encore en lui-même peut offrir à ses habitants des fêtes dignes des grandes capitales, sans perdre son âme ni sa sobriété.
Chaque soir, le kiosque accueille une compagnie locale : théâtre, danse, comédie musicale, magie… Un programme exigeant, pensé pour tous les publics, qui met en avant la création calédonienne, ses talents, ses auteurs, ses techniciens. Du 13 au 23 décembre, dès 18 h, la culture prend le dessus. Une réponse simple mais puissante aux discours de renoncement : oui, la culture rassemble. Oui, elle peut être gratuite, populaire et ambitieuse à la fois.
Le programme 2025 déroule ainsi treize jours de spectacles : Unis-Vers, Correspond-Dance, Contes Communs, Idéfix le petit poney, Ben de Rue, Monte et Souris, Les Têtes en l’Air, Los Magnificos, Ma Sorcière Préférée, SOS Princesse en Détresse, La Machine à Rêves en panne, Noël, La Fée pas ça, pas si bête que ça et Léo & Guy Raguin. Une vraie démonstration de vitalité culturelle, loin du misérabilisme ambiant.
Nouméa assume une ligne claire : défendre ses artistes, offrir de la joie, maintenir une programmation structurée et profondément familiale.
UN MARCHÉ ARTISANAL QUI VALORISE LE TRAVAIL, LE SAVOIR-FAIRE ET L’EXIGENCE
Du 13 au 23 décembre, la place de la Marne accueille le marché de Noël artisanal. Loin des stands éphémères importés, la ville mise sur ses forces : une trentaine d’artisans locaux, sélectionnés pour la qualité de leur travail. Céramistes, sculpteurs, créateurs textiles, pâtissiers, chocolatiers : chacun représente une part de l’excellence calédonienne.
L’inauguration du marché aura lieu le samedi 13 décembre à 16 h, en présence du maire et d’Elizabeth Rivière, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Un symbole fort : reconnaître la valeur du travail manuel, de l’artisanat, du mérite. De 16 h à 22 h 30 le 13 décembre, puis de 16 h à 21 h jusqu’au 23, le public pourra découvrir des créations authentiques dans une ambiance familiale, sereine, ordonnée.
Cette alliance entre la ville et la CMA-NC n’est pas anodine : elle affirme une vision politique assumée, qui valorise la production locale, la responsabilité économique et la transmission des savoirs.
Ici, pas de discours défaitistes. On montre ce que la Nouvelle-Calédonie sait faire, et on le montre bien.
Le 23 décembre à 19 h, les enfants verront leurs lettres au Père Noël récupérées par les lutins au kiosque : un moment simple, mais qui ancre l’idée que la famille reste le cœur de la société. Le 24 décembre à 19 h, le Père Noël arrivera à la fontaine Céleste pour recevoir les clés de la ville et saluer les enfants. Une tradition qui renforce la continuité, le sens du rituel, l’importance de la transmission.
Dans une époque où beaucoup voudraient déconstruire, Nouméa choisit de construire.
UN NOUVEL AN SPECTACULAIRE : FIERTÉ, ORDRE ET AMBITION POUR 2026
Le 1er janvier à 20 h, la ville offrira un grand spectacle son et lumière depuis l’îlot artificiel de Sainte-Marie. Un show inédit, alliant projections architecturales, effets lumineux et ambiance sonore immersive. Quand la nuit tombe, la musique, les couleurs et la narration se mélangent pour offrir une entrée dans l’année 2026 qui marque une volonté claire : la Nouvelle-Calédonie avance.
La meilleure zone de visibilité se situe face à l’îlot artificiel. Le public est invité à venir tôt, en famille, avec pique-nique, dans une ambiance apaisée. La municipalité anticipe les flux, sécurise, organise : plan d’eau interdit à la navigation dès 18 h, deux PC de secours installés le long de la voie Maurice-Meunier, un point de regroupement pour les enfants perdus. Une gestion responsable, rigoureuse, exemplaire.
Car oui, la sécurité fait partie de la fête. Et Nouméa montre qu’une ville peut être festive sans renoncer à la discipline collective.
Le spectacle du Nouvel An, véritable signature de la municipalité, vient clôturer un mois d’animations d’une rare densité. En pleine période d’incertitude politique et économique, la ville fait un choix courageux : offrir de la stabilité, du rêve et du concret.
C’est aussi un message : La Nouvelle-Calédonie n’est pas condamnée à subir.
Elle peut créer, rassembler, rayonner. Elle peut croire en son avenir.
(Crédit photo : ville de Nouméa)

















