On se réveille.
Et on nous le redit clairement : l’État est au rendez-vous de la reconstruction.
Après les émeutes de mai 2024, les dégâts sont lourds. 14,4 milliards de francs.
Des écoles brûlées. Des bâtiments publics à rebâtir.
L’État avait promis. Il finance.
100 % pour les écoles, 80 % pour le reste.
Les dossiers avancent. Les chantiers démarrent.
La solidarité nationale n’est pas un slogan. Elle paie les murs.
On change de sujet.
Ou presque.
Au Congrès, certains regardent déjà l’après-reconstruction.
Le chanvre. Le nouvel or vert, paraît-il.
Une filière structurée. Des usages industriels. Du CBD. Du thérapeutique.
Une plante qui pousse bien ici.
95 % valorisée, rien ne se perd.
Des emplois à la clé. Peut-être 1 000, peut-être plus.
À condition que les règles soient claires.
Et que le rêve ne dépasse pas le marché.
On approche du réveillon.
Les feux d’artifice brillent.
Mais on rappelle que ce n’est pas un jouet.
Du vent, du feu, des brûlures possibles.
Et des chiens terrorisés qui s’enfuient.
Fêter, oui. Sans tout cramer, surtout.
Sur les routes et dans les magasins, on s’adapte.
L’alcool est limité.
Pas interdit. Compté.
Les clients font le tour des villes.
Les cavistes serrent les dents.
La mesure divise, mais beaucoup disent : ça calme.
Et puis il y a le sport. La mer, encore.
La Sydney–Hobart. Des Calédoniens.
Fatigués. Cassés. Mais vainqueurs en double.
Trois jours dans le dur.
Et une ligne d’arrivée qui fait oublier la douleur.
Entre reconstruction, projets économiques et règles à respecter.
On se dit que 2026 arrive vite.
Et qu’ici, rien n’est jamais simple.
Bref.

















