J’ai vu des poissons morts.
Des centaines. Échoués à Yaté.
Les gens filmaient. Les rumeurs allaient plus vite que les prélèvements.
L’usine du Sud dit : « C’est pas nous.«
Enercal dit : « Pas touché au barrage depuis un mois.«
Les analyses sont en cours.
En attendant ? Pas de pêche, pas de baignade.
Bref. L’océan a viré au mystère.
À Nouméa, au Méridien, y’avait job dating.
530 CV en 4 heures.
Des jeunes, des moins jeunes, des retraités.
Tous cherchaient du boulot. Un CDI. Un extra. Un espoir.
5 postes à pourvoir. Pour 500 candidats.
La crise se lit dans les regards.
Une dame veut bosser pour aider sa mère, dont la maison a brûlé.
Un jeune veut payer ses week-ends.
Bref. Tout le monde veut juste s’en sortir.
Côté nickel ?
Petite reprise chez les petits mineurs.
Thio et Nakéty restent fermés.
La Calédonie extrait 3 % du nickel mondial.
La Chine et l’Indonésie en font 75 %.
On est petits. Mais notre minerai est bon.
Sauf qu’on ne fait plus les prix.
Bref. On vend, mais on subit.
Pendant ce temps, les protections de marché tombent.
Erreur administrative. Vide juridique.
Résultat : les industriels crient au scandale.
Le gouvernement temporise. L’audit est pour 2025.
D’ici là, faut espérer ne pas couler.
Bref. La concurrence est à nos portes.
À Nouville, une femme est en garde à vue.
Tir de fusil sur son compagnon.
Tentative de meurtre. L’amour, version plombs.
À Bourail, journée contre les violences faites aux femmes.
Des mots. Des pleurs. De l’écoute.
L’objectif ? Reconnaître les violences. Oser en parler.
Parce que parfois, on ne sait même pas qu’on subit.
Bref. On libère la parole, enfin.
Le tribunal administratif doit trancher sur le critère des 10 ans pour les bourses.
L’UGPE dit que des familles sont en galère.
Des enfants risquent d’être exclus des cantines.
Pas parce qu’ils n’ont pas faim. Parce qu’ils n’ont pas « assez vécu ici ».
En Polynésie, à Bora Bora, 4 bungalows de luxe partis en fumée.
Un court-circuit dans une clim.
Des touristes évacués. Deux blessés.
Bref. Même le paradis brûle.
Et pour finir, un peu de groove.
Le blues revient au Théâtre de Poche.
3 voix. 5 musiciens. Des vibes.
L’association Le Mouv se bat pour exister.
Moins de subventions. Plus de galères.
Mais ils tiennent. Parce que la culture, ça soigne aussi.
Bref. On peut pas vivre sans musique.
Bref. C’était le mardi 27 mai.