Un an après les troubles qui ont ébranlé la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a tenu à exprimer sa solidarité envers les Calédoniens. Dans une déclaration solennelle, lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan à Nice, il a souligné l’importance du respect des engagements historiques de la France, notamment à travers les trois référendums organisés sous observation internationale, qui ont réaffirmé le maintien du territoire au sein de la République française.
Le chef de l’État a salué le travail des élus locaux, ainsi que celui du président du gouvernement calédonien, présent à ses côtés. Il a rappelé que ces consultations étaient l’aboutissement d’un processus entamé dans les années 1980-1990. Toutefois, Macron a reconnu les limites de cette méthode, peu adaptée à la culture de dialogue propre aux sociétés océaniennes.
Une mobilisation massive pour la reconstruction du territoire
Face aux violences survenues un an auparavant, le gouvernement français a rapidement mis en place un plan de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie. À ce jour, plus de 3 milliards d’euros ont été mobilisés pour réparer les dégâts et soutenir le redémarrage économique et social du territoire.
Le président a insisté sur les efforts conjoints menés par l’État et les élus locaux pour rétablir la paix et restaurer la confiance. Un sommet à Paris rassemblera prochainement l’ensemble des parties prenantes afin de construire un nouveau projet politique pour la Nouvelle-Calédonie, en rupture avec les approches passées.
Dialogue, humilité et transparence : les clés d’un avenir commun
Dans son allocution, Emmanuel Macron a mis l’accent sur la nécessité de renouer un dialogue constructif, respectueux du pluralisme et de la démocratie. Il a exprimé sa volonté d’agir avec humilité et d’écouter les recommandations locales comme internationales.
Le président a également salué la mission du Forum des îles du Pacifique, notamment les efforts de la Troïka, pour faciliter les échanges et encourager la coopération régionale. Enfin, il a réaffirmé que la France restait pleinement engagée pour garantir la paix, la stabilité et la prospérité de la Nouvelle-Calédonie et de toute la région pacifique.