Donald Trump affirme que l’Iran et Israël ont conclu un accord de cessez-le-feu complet, après 12 jours d’escalade militaire.
Un cessez-le-feu surprise annoncé par Trump
Donald Trump a annoncé lundi soir qu’un accord de « cessez-le-feu total » avait été conclu entre l’Iran et Israël, deux semaines après le déclenchement d’un conflit brutal autour du nucléaire. Publiée sur son réseau Truth Social, l’annonce précise que le cessez-le-feu commencera mardi à 04h00 GMT, par étapes : l’Iran suspendra ses opérations en premier, puis Israël 12 heures plus tard.
L’ancien président américain a présenté cette initiative comme un succès diplomatique personnel, affirmant que l’accord prévoit « la fin officielle de la guerre » dans les 24 heures. Ni Téhéran ni Tel-Aviv n’ont encore confirmé publiquement cette déclaration.
Des frappes, des menaces, et un accord inattendu
Ce cessez-le-feu intervient dans un climat extrêmement tendu. Dans la nuit de lundi à mardi, de puissantes explosions ont secoué Téhéran, après que l’armée israélienne a ordonné l’évacuation d’une zone du centre-ville. En parallèle, les Gardiens de la Révolution ont averti Washington : en cas de nouvelle attaque, les représailles seraient « écrasantes ».
Samedi dernier, les États-Unis avaient frappé trois installations nucléaires iraniennes, rejoignant Israël dans sa stratégie de neutralisation des capacités militaires de Téhéran. Face à cette coalition, le guide suprême Ali Khamenei avait assuré que l’Iran « n’avait agressé personne », tout en menaçant de rompre toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Un cessez-le-feu fragile, un avenir incertain
Ce retour annoncé au calme reste fragile. Aucune déclaration officielle des autorités israéliennes ou iraniennes n’est encore venue entériner l’accord. L’ampleur des dégâts, les tensions nucléaires persistantes et la radicalisation des discours laissent planer un doute sur la durabilité de cette trêve.
Donald Trump, en pleine campagne présidentielle, pourrait profiter de cette initiative pour renforcer son image internationale, mais la réalité du terrain risque de déjouer toute tentative de pacification précipitée.