Ils parlent d’innovation. Nous, nous parlons d’ambition nationale.
En 2026, la Nouvelle-Calédonie a rendez-vous avec l’un des plus grands tremplins économiques du monde.
La Nouvelle-Calédonie repart en conquête : l’heure du sursaut technologique
La Nouvelle-Calédonie ne veut plus se contenter d’observer l’innovation mondiale. Elle veut y prendre sa place, avec la détermination d’un territoire qui croit encore en la réussite par l’effort, le travail et l’audace entrepreneuriale. Après trois participations remarquées, le gouvernement relance officiellement son appel à manifestations d’intérêt (AMI) pour composer la prochaine délégation calédonienne à Viva Technology 2026, du 17 au 20 juin, à Paris.
Avec un stand de 70 m² déjà réservé, le territoire affiche clairement ses intentions : montrer que la France du Pacifique n’a rien d’un simple spectateur. Elle sera acteur, force de proposition et vitrine d’un écosystème tech qui refuse le déclin.
Dans cet esprit, les autorités souhaitent réunir 8 à 10 entreprises prêtes à incarner l’excellence calédonienne : des structures solides, innovantes, crédibles, capables de défendre leur projet lors d’un pitch exigeant, et surtout disponibles pour représenter durablement la Nouvelle-Calédonie sur la scène internationale.
L’objectif assumé ? Renforcer l’attractivité internationale, soutenir les filières d’avenir, encourager les partenariats stratégiques, faciliter la prospection commerciale et permettre à nos startups de nouer des contacts qui changent une trajectoire.
Ici, pas de discours victimaire. Pas de lamentations. Du travail, du sérieux, du concret.
Le gouvernement veut des entreprises capables de tenir la comparaison face aux géants mondiaux. Et c’est tout l’esprit de cette sélection exigeante.
Un appel à candidatures exigeant : seules les entreprises solides iront à Paris
Contrairement à d’autres dispositifs où « tout le monde est éligible », ici, la barre est haute. La sélection veut valoriser le mérite et la capacité réelle des entreprises à représenter dignement la Nouvelle-Calédonie.
Critères d’éligibilité (startups)
– Siège social en Nouvelle-Calédonie
– Startup en amorçage ou en accélération
– Produit ou service tech opérationnel et déjà validé
– Potentiel d’internationalisation
Critères d’éligibilité (entreprises traditionnelles)
– Siège social en Nouvelle-Calédonie
– Entreprise classique en développement
– Projet innovant, tech ou intrapreneurial tech
Ne sont PAS éligibles :
– Projets au stade d’idée (le gouvernement veut des projets sérieux, pas des concepts vagues)
– Personnes physiques non immatriculées au RIDET
– Produits non opérationnels
– Incapacité à être présent lors du pitch de février
– Indisponibilité pour VivaTech (17–20 juin)
– Consultants, freelances, low-tech
Il faut dire les choses clairement : VivaTech n’est pas un salon artisanal, encore moins un incubateur pour projets incomplets. C’est le plus grand événement européen dédié aux technologies d’avenir. La France y défend son rang face aux géants américains et asiatiques.
La Nouvelle-Calédonie doit faire de même.
Un jury composé de représentants du gouvernement et de partenaires analysera les candidatures avec rigueur. Les entreprises présélectionnées devront défendre leur projet lors d’un pitch organisé entre le 16 et le 23 février 2026. Le choix final sera basé sur des critères objectifs et des orientations stratégiques. Les décisions seront définitives.
Une délégation pour porter haut les couleurs du territoire et défendre l’ambition française
Participer à VivaTech 2026, ce n’est pas un simple voyage d’affaires. C’est un engagement. Les entreprises retenues devront :
– préparer leur présence en amont ;
– maintenir une activité constante sur le salon ;
– être disponibles pour les side events et rencontres internationales ;
– incarner un territoire qui veut peser et exister dans la compétition technologique mondiale.
Le gouvernement prendra en charge :
– les pass VivaTech ;
– l’accès au stand ;
– un emplacement offrant une visibilité optimale ;
– un accompagnement collectif.
La Calédonie ne part pas à Paris pour faire de la figuration. Elle y va pour gagner en visibilité, décrocher des partenariats, renforcer sa souveraineté technologique et montrer qu’un territoire français ultramarin peut tenir tête aux meilleurs quand il s’en donne les moyens.
Le calendrier, lui, ne laisse aucune place à l’improvisation :
Calendrier officiel
– Ouverture : 1er décembre 2025
– Dépôt des dossiers : jusqu’au 18 janvier 2026, 23 h 59
– Présélection : 19 janvier – 6 février 2026
– Annonce des présélectionnés : semaine du 9 février
– Pitchs et lauréats : semaine du 16 ou du 23 février


















