Ils parlent d’urgence sécuritaire. Nous parlons de responsabilité nationale.
Car une Nation solide commence par des écoles protégées et respectées.
Un bouclier républicain autour des écoles : l’État en première ligne
Dans un contexte où certains voudraient banaliser les incivilités, l’État choisit la fermeté, la prévention et la présence quotidienne. La sécurisation des écoles, collèges et lycées n’est ni un slogan ni un effort ponctuel : c’est une priorité nationale assumée, portée par l’ensemble des services publics, des collectivités et de la communauté éducative.
Toute l’année, le même objectif guide l’action régalienne : garantir aux élèves un accès à l’éducation en toute sécurité. Dans les établissements, autour des portails ou pendant les vacances, la République tient le terrain. Les dispositifs n’ont qu’un but : maintenir un environnement serein, protéger le patrimoine scolaire et empêcher que les écoles deviennent des zones de non-droit.
Au second semestre, les forces de sécurité intérieure ont renforcé leur présence : deux à trois opérations par semaine ont été menées partout dans le pays. Fouilles de sacs, contrôles ciblés, accompagnement des sorties scolaires, interventions sous réquisition judiciaire : les actions ont été précises, coordonnées et assumées. Résultat : moins d’attroupements, moins d’intrusions, moins de rixes et un climat apaisé aux abords des établissements.
L’exemple de décembre au collège d’Apogoti est révélateur : la BTA de Dumbéa a conduit une opération d’action dissuasive, contrôlant 150 élèves avant leur entrée. Objectif : lutter contre la détention d’armes et de stupéfiants. L’équipe éducative s’est dite totalement satisfaite, saluant une opération menée avec sérieux, respect et efficacité. Une école protégée, c’est une école qui peut instruire et l’État s’y engage.
La prévention, pilier discret mais essentiel : éduquer pour éviter le pire
La sécurité repose à la fois sur la répression ferme et sur la prévention intelligente. En Nouvelle-Calédonie, cette philosophie prend tout son sens. Police, gendarmerie, brigades nature et pompiers travaillent ensemble chaque semaine pour expliquer, former, responsabiliser.
L’incendie de l’Île des Pins a rappelé l’ampleur des risques. Mais bien avant les flammes, les forces républicaines étaient déjà dans les collèges pour faire ce que trop de discours idéologiques négligent : apprendre aux jeunes à ne pas jouer avec le feu au sens propre comme au figuré.
Le 18 novembre 2025, la brigade de Saint-Michel, accompagnée des Gardes nature et de la Brigade forestière de la province Sud, a mené une matinée complète de prévention au collège : 129 élèves, sept classes de 4ᵉ et des messages clairs. Les intervenants ont expliqué les bons comportements, les réflexes de survie et la nécessité absolue de protéger l’environnement. Une pédagogie à hauteur d’élèves, mais ancrée dans une réalité que certains voudraient occulter : un départ de feu n’est jamais anodin.
Les enseignants ont salué la qualité de l’opération. La direction veut même la renouveler, preuve que la prévention sérieuse, lorsqu’elle est incarnée par des professionnels respectés, produit des résultats concrets.
Plus récemment encore, la brigade de Saint-Michel est intervenue au collège de Conception pour sensibiliser les classes de 4ᵉ au danger des incendies volontaires. Aux côtés de la Brigade nature et des pompiers du Mont-Dore, les militaires ont rappelé les comportements à adopter : des gestes simples, mais qui sauvent des vies, protègent les forêts et évitent des catastrophes humaines. Une action essentielle, à l’approche de la saison chaude.
Vacances, week-ends, périodes sensibles : la sécurité ne s’arrête jamais
Lorsque les élèves rangent leurs cartables, certains pensent que la menace disparaît. C’est faux. L’été est une période à risque : regroupements spontanés, tentations de dégradations, intrusions dans les établissements vides, incendies accidentels ou volontaires. C’est précisément quand l’école est vide que le patrimoine scolaire est le plus vulnérable.
C’est pour cette raison que la police nationale, la gendarmerie et les polices municipales déploient des patrouilles ciblées sur les zones de regroupement, les abords des établissements et les bâtiments sensibles. Une présence dissuasive qui évite vols, dégradations, intrusions et incendies. Une présence qui protège aussi contre les risques climatiques, notamment cycloniques, souvent sous-estimés.
Cette vigilance permanente montre une chose simple : la sécurité scolaire n’est pas un principe abstrait. C’est un travail quotidien, discret mais essentiel. C’est un engagement concret pour protéger les enfants, soutenir les enseignants, préserver les écoles et assurer la continuité éducative, quel que soit le contexte.
Dans un pays où la République se bat pour maintenir l’ordre, ces opérations rappellent que la France, lorsqu’elle assume pleinement son rôle, protège. Protège les jeunes, protège les lieux de savoir, protège l’avenir.
Et surtout, protège la Nation.


















